samedi 12 mai 2007 par Notre Voie

Après la rencontre de jeudi entre le chef du gouvernement Soro Kigbafori Guillaume et la coordination nationale des enseignants du supérieur et de la recherche (CNEC) à la Primature, le professeur Flavien Traoré, le porte-parole de cette coordination, a donné expliqué hier, les vrais raisons de l'échec des négociations. Selon Flavien Traoré, les deux dernières moutures du projet de décret n'ont pas en réalité été soumises à l'appréciation de la CNEC. A en croire le porte-parole de la CNEC, c'est incontestable qu'il y a vice de procédure, par conséquent, les enseignants du supérieur et les chercheurs ne se sentent pas concernés par les deux décrets pris par Soro Guillaume. L'un reconnaît le doctorat de ces enseignants dans la grille des salaires de la Fonction publique et l'autre reconnaît la bi-appartenance des médecins pharmaciens, chirurgiens-dentistes universitaires. Flavien Traoré signe et persiste. La dernière mouture des décrets doit être reprise en certaines de ses dispositions. Sur la reconnaissance du doctorat, il soutient fermement que les nouveaux salaires ne sont pas intégrés dans le décret. Le décret ne fait même pas cas des nouveaux salaires?, a-t-il lancé. Concernant la biappartenance des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes universitaires, le porte-parole de la CNEC affirme que les émoluments de ces derniers contenus dans le second décret est inférieur à ce qu'ils perçoivent actuellement, ce qui est curieux et anormal?. La CNEC a contribué aux premières moutures. Mais les dernières ont subi de profondes modifications sans notre accord?, déplore-t-il. La CNEC pose donc une autre exigence, la reprise des dernières mouture, avant de reprendre les cours. Guillaume Soro qui s'est dit disposé à trouver un consensus va-t-il s'empresser de le faire ? Le temps presse. A défaut d'accord dans les plus brefs délais, ce sera l'année blanche dans les universités publiques. Pour éviter cette conséquence, il faut trouver des solutions à la cause. Le gouvernement n`accélère pas le processus de résolution de nos problèmes. Il prend son temps. le gouvernement a tout le dispositif qu'il faut pour arriver à un accord en 48 heures?, a conclu le professeur Flavien Traoré.

Charles Bédé

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