vendredi 11 mai 2007 par Le Temps

Le premier atelier sur " la compétitivité de l'industrie ivoirienne ", a pris fin hier, à l'hôtel Sofitel d'Abidjan, par la rédaction d'une série de propositions de mesures dont l'application rigoureuse permettra de relancer l'économie ivoirienne. En terme de plan d'actions, les participants préconisent la création d'un comité douane / représentants du secteur privé, en vue d'analyser les problèmes rencontrés, par la chaîne des importations. Selon, Soro Nagolo, le président de l'une des commissions, " il faut appliquer rapidement les textes relatifs aux normes ayant un caractère de santé publique ou de sécurité d'une part, et la réouverture des Directions régionales du Commerce dans la partie ex-assiégée d'autre part." Par ailleurs, les acteurs venus aussi bien du secteur privé ivoirien, de l'administration centrale que du Maroc et de la Malaisie, souhaitent la finalisation de la liste des produits sensibles dans le cadre des Accords de Partenariat économique (APE) et de la liste des produits spéciaux dans le cadre des mesures spéciales de sauvegarde de l'Organisation mondiale du Commerce. La Côte d'Ivoire qui constitue à elle seule, 40% du Produit intérieur brut (PIB), doit s'impliquer de façon efficiente, dans les instances de l'Union monétaire ouest africain, (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ils ont demandé au ministère de la Justice, l'organisation d'une journée avec les acteurs économiques. Ceci, pour recenser les problèmes relatifs à la justice et proposer des solutions. Les séminaristes sont allés plus loin en demandant la promotion de la procédure d'arbitrage. Indiquons que pour une meilleure application, des recommandations des mécanises d'application ont été proposés. Le porte-parole de la commission ayant planché sur cet aspect, a proposé le financement des mesures en faveur de la compétitivité de l'industrie ivoirienne. Avec la ferme volonté de corriger les pratiques anti économiques qui sont largement répandues actuellement dans notre pays. Sans oublier la réorientation des priorités du pays en faveur de son industrialisation et de son développement. " Pour que les produits fabriqués en Côte d'Ivoire, soient davantage compétitifs, il faut, a dit Tano Angora, président de l'UGECI, mettre sur pied un groupe de travail sur cette thématique, logé au sein du comité de concertation public- privé. Il sera chargé de réfléchir aux mesures d'actions et de soumettre au comité de concertation. Ses propositions seront retenues après avoir approché les administrations concernées. "Terminant, il a salué les différents participant pour la qualité des travaux. " Nous avons a-t-il conclu, ébauché ensemble un plan d'actions et le travail de continuer ".
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr

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