jeudi 10 mai 2007 par Agence de Presse Africaine

Dakar (Sénégal) - Des expert islamiques réunis à Dakar, du 26 au 28 avril derniers, pour examiner le rôle des institutions chargées de la Conservation des Manuscrits ont recommandé, samedi à la fin de leurs travaux, la création à Tombouctou (Mali) d'un Centre africain de formation aux métiers de conservation du Manuscrit.

L'organisation d'ateliers nationaux de formation à la conservation préventive et à la restauration, par le savoir et le savoir-faire traditionnels, figurent également au nombre des recommandations de cette rencontre, tenue dans le cadre de la célébration de Dakar, comme capitale de la culture islamique en 2007.

Les participants à cette rencontre initiée par l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) et l'Association mondiale pour l'appel islamique (AMAI), ont également appelé les Etats concernés (Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Tchad), à travailler à la mise en place de ?'législations spécifiques'', relatives aux manuscrits.

Il s'agit, selon eux, de mettre en place, ?'là où elles n'existent pas, des législations spécifiques aux manuscrits'', pour une meilleure conservation de ces documents islamiques et l'éradication de leur trafic.

La rencontre a également préconisé la sensibilisation des familles détentrices de manuscrits, pour une meilleure conservation de leurs fonds, selon les normes scientifiques.

Les experts ont plaidé pour le "renforcement des capacités humaines et matérielles des institutions étatiques et privées chargées de la conservation des manuscrits".

ABC/ib/APA

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