mercredi 9 mai 2007 par Le Patriote

Le secrétaire national du RDR chargé des relations avec les partis politiques explique dans l'entretien qu'il a accordé, hier, à la radio onusienne les raisons de sa présence auprès de l'actuel premier ministre.

ONUCI FM: M. Adama Bictogo vous avez été contacté par le Premier Ministre Guillaume Soro. Peut-on savoir quelle fonction vous allez occuper?
Adama Bictogo : J'ai eu un entretien avec le Premier Ministre Guillaume Soro qui avant d'aller à Tunis m'a reçu et m'a fait l'honneur de l'y accompagner. Il m'a proposé de le rejoindre afin de l'aider dans la noble mission qui lui a été confiée par le peuple de Côte d'Ivoire et son Président. C'est donc dans le cadre de cette mission qui fait suite aux accords de Ouaga que j'ai accepté de travailler avec le Premier Ministre. De notre entretien, il est apparu que ma fonction sera de gérer les relations avec les institutions et les relations au plan diplomatique. Comme vous me connaissez, je servirais parce qu'il y va de l'intérêt général du peuple.

M. Bictogo, on vous a vu occuper le poste de conseiller politique auprès de Banny à qui Guillaume Soro a succédé. Qu'est ce qui motive cette autre nomination? Est ce le résultat de votre compétence ou votre fidélité à la Cote d'Ivoire?
A.B: Dans mon cas et dans cette nomination, il ne s'agit pas d'une nomination par mon parti politique, il s'agit plutôt d'un choix du Premier Ministre, Guillaume Soro pour ma personne car il y'a d'abord une relation de confiance entre nous mais aussi parce qu'il connaît mes compétences. Le choix qui vient d'être fait est un choix qui traduit et couronne ma modeste compétence.

Certains confrères disent qu'il y'a un froid entre M. Guillaume Soro l'actuel Premier Ministre et vous. Est-ce que cela est vrai?
A.B: il n'y a jamais eu de froid entre le Premier Ministre et moi. Je suis un homme d'engagement. il est donc bon qu'avant d'accepter un poste qui m' est proposé que j'ai des discussions préalables. Le Premier Ministre et moi avons eu un débat sur la perception de la sortie de crise et sur la perception de ma mission. Mais ce débat est un débat secret. Je suis même surpris que la presse en parle. Le Premier Ministre n'a pas annoncé officiellement son cabinet, je ne peux donc pas me permettre de préciser le contenu et les attributions de ma fonction. Même si nous avons discuté, je laisse la latitude au chef.

Avec Banny, votre mission n'est pas allée a son terme. On vous reconduit dans un autre cabinet avec le nouveau Premier Ministre Guillaume Soro. Cette fois ci qu'allez vous faire?
AB: Pour ma part, je voudrais dire que par ma modeste connaissance de l'historique de la crise en Côte d'Ivoire, et par ma modeste connaissance des acteurs politiques qui constituent le paysage politique,on devrait dans un esprit d'équipe pouvoir mener à bien cette mission. Mais cela nous amène à nous prononcer sur l'accord de Ouaga. J'ai pu, grâce au Premier Ministre Guillaume Soro, participer de façon informelle aux réunions qui s'y sont tenues. Ce qui me permet de connaître l'esprit et le contenu de ces accords. Ouaga a consacré la logique de la compétition par conséquent, il nous sort de la logique de la confrontation.
Source : ONUCI FM

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