mardi 8 mai 2007 par Fraternité Matin

La démission du Premier ministre était, hier, à l'ordre du jour au Parlement. Trois motions de censure déposées contre le gouvernement d'Ehud Olmert par le Likoud (opposition de droite), l'Union nationale-Parti national religieux (extrême droite) et le Meretz (gauche laïque) ont été rejetées, hier, par le Parlement israélien à une forte majorité, apprend-on par l'AFP. Le rapport de la Commission d'enquête gouvernementale publiée le 30 avril ayant accusé le gouvernement du Premier ministre Olmert d'échecs graves dans la conduite de la guerre qui a opposé du 12 juillet au 14 août dernier Israël et le Hezbollah au Liban. Au cours de ce conflit, Israël n'avait pas réussi à neutraliser militairement le Hezbollah, ni à empêcher les tirs de roquettes sur Israël, ni à obtenir la libération de deux soldats capturés par le mouvement chiite libanais. Depuis, des appels à la démission de Ehud Olmert par la rue et des responsables politiques dont la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni sont restés sans suite. Même la manifestation de 100 000 Israéliens de tous bords, la semaine dernière à Tel-Aviv, scandant Olmert, démission n'ont pas eu l'effet escompté. Hier, au Parlement, l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, chef d'opposition de droite, a également appelé Olmert à la démission. La tempête souffle de toutes parts dans le pays, a-t-il indiqué. Le peuple vous dit simplement, vous avez échoué, prenez vos responsabilités, allez-vous-en.
Des observateurs de la vie politique israélienne pensent que les semaines à venir s'annoncent à haut risque pour Ehud Olmert. Le 28 mai, le parti travailliste, principal pilier de sa coalition, élira son leader. Mais coup dur pour ce Parti, des candidats de ces primaires envisagent de quitter la coalition.

Ernest Aka Simon

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023