mardi 8 mai 2007 par Fraternité Matin

La ville de Danané connaît depuis quelques temps, d'incessantes pénuries d'eau, imputables selon le maire résident M. Déli Dan Jacques, à la vétusté de la station de traitement de la Sodeci installée au bord du fleuve Cavally. Il ne se passe plus de jour sans que certaines parties de la population n'en soient totalement privées. La quantité d'eau traitée par la station est de plus en plus insuffisante et ne peut plus alimenter tous les recoins de la ville . Les quartiers de Gnigleu, Belle ville 1 et 2, Dioulabougou, Houphouet-ville et Zokouaville notamment, peuvent en être privés pendant plusieurs jours. Obligeant ainsi nombre de leurs habitants à recourir aux marigots. L'autre difficulté à laquelle sont confrontées les populations du département de Danané est le mauvais état des pistes, singulièrement celles qui desservent les grandes zones de production vivrière. Rendant par moments quasi impossible, l'approvisionnement régulier de la commune en vivres. Il y a aussi, l'accroissement continu du nombre de naissances alors que le service d'état civil ne fonctionne plus, depuis l'occupation de la ville par la rebellion. Nous avons enregistré plus de 400 naissances ces derniers temps dans certains villages de la commune, pour lesquelles il n'a été établi aucun acte, confie le maire résident. Par ailleurs, M. Déli Dan Jacques préconise la mise en place d'un fonds de relance agricole au profit des jeunes, de même qu'il souhaite que plusieurs Ong s'intéressent à sa commune où, dit-il, il y a beaucoup à faire . A cela, il faut ajouter le v?u ardent de voir s'opérer une amélioration notable de la réception des émissions de la télévision nationale, et la couverture totale de la ville par le réseau électrique. Grâce à l'ONUCI qui a remplacé le transformateur électrique qui ne répondait plus, explique le maire résident, le problème d'électricité qui se posait avec tant d'acuité a été résolu aux trois quarts.

M. Touré

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