mardi 8 mai 2007 par Fraternité Matin

La compagnie d'assurances Colina s'est engagée contre cette pratique, Le blanchiment d'argent est un processus qui consiste à dissimuler la provenance criminelle de capitaux en les plaçant dans des organismes financiers. C'est un crime économique qui est réprimé par la loi dans plusieurs Etats. En Côte d'Ivoire, une loi spécifique anti-blanchiment a été votée en décembre 2005. Elle vise les institutions et les organismes financiers tels que les banques et les assurances. Vendredi dernier, à l'hôtel Tiama, au Plateau, Raoul Moloko, le directeur général des assurances Colina, qui se sont engagées dans la lutte, et deux de ses collaborateurs ont entretenu la presse sur le sujet. C'était en marge de la réunion du comité directorial qui s'est tenue les 4 et 5 mai à Abidjan.
Me Lamiae Homman, le directeur juridique et Philippe Aliali, le directeur de l'audit interne du groupe, ont expliqué les normes et les procédures internes qu'ils ont mises en place pour ne pas servir de vecteur au blanchiment d'argent. Elles se résument à quatre consignes : la connaissance du client pour savoir l'origine de son argent, la vigilance du personnel, sa formation et la déclaration de soupçons pour les clients sur lesquels on a des doutes. L'engagement du groupe, ont-ils affirmé, est antérieur aux textes ivoiriens. La lutte contre le blanchiment des capitaux est, d'après Philippe Aliali, une question d'éthique et de bonne gouvernance dont l'objet est d'empêcher le placement des fortunes douteuses. La méthode consiste donc à tracer l'origine des fonds pour faire en cas de doute une ??déclaration de soupçon'' auprès des organismes en charge de la question. Le seuil d'alerte légal est de cinq millions F CFA en espèces.

Evelyne Aka

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