mardi 8 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis trois mois Mam Camara l'un des fondateurs Top Visages a rendu sa démission dans la discrétion la plus totale. Dans quelques jours, il lance son propre magazine : Flash Afrik (déjà sur internet) qui fait déjà beaucoup de bruit.
Est-ce vrai que vous êtes parti de Top Visages. Les raisons?
Je sais que cela peut paraître surprenant mais c'est juste. Depuis la fin du mois de janvier dernier, j'ai rendu ma démission pour d'autres challenges. Nous sommes séparés en de très bons termes, il n'y avait donc pas matière à faire du bruit. Ce n'est pas mon style. Il ne s'est rien passé de spécial. Je voulais d'abord prendre du recul par rapport à ce boulot que je fais depuis environ 15 ans. Je voulais m'occuper de ma famille et de moi-même. Depuis toutes ces années, j'ai parcouru le monde à la recherche d'informations. A un moment, il faut s'arrêter et faire le bilan. C'est ce que j'ai fait. Après trois mois de détente et relaxation, je me remets au boulot pour vivre autre chose en matière de journalisme. On a lancé ce journal avec plusieurs autres amis, qui sont d'ailleurs tous partis. Mais, nous n'étions pas propriétaire. Aujourd'hui, il temps de tourner la page. En partant je voulais juste décrocher et souffler. J'en avais besoin. Je ne voulais penser à rien. Voilà pourquoi cela a pris tout ce temps. Maintenant, ça peut aller. Je reviens aux affaires mais ailleurs. On nous a parlé d'un journal en ligne et maintenant d'une version papier ?
C'est exact. Je sais exactement ce que je veux et j'ai un plan très ambitieux pour l'avenir. J'ai travaillé avec mon cabinet ma stratégie d'attaque et d'approche. Le site www.flashafrikmag.com tel qu'il fonctionne est un concept nouveau. C'est un véritable journal en ligne qui paraît tous les mardis avec plusieurs rubriques et une main sur l'actualité socioculturelle. Une couverture virtuelle et un dynamisme qui séduit. Il est très interactif. Il nous a permis grâce à de solides partenariats d'avoir un excellent taux de visites par jour. Nous étions en phase expérimentale et maintenant nous avons atteint notre vitesse de croisière. C'est devenu l'un des sites panafricains de référence. Allez sur les grands moteurs de recherches et vous verrez. Entre temps, nous avons beaucoup voyagé et bossé sur un concept nouveau en matière de presse imprimée. En clair, nous sommes prêts. Tant qu'il n'y avait rien à dire, on se taisait. Maintenant, on peut s'exprimer sur nos actions et nos produits. Je dis bien nos produits car ce n'est pas tout. Le plus gros arrive. Flash Afrik ça sera donc quoi ?
Pour vous faire une petite idée, visitez le site. Ca sera un magazine pour toutes les tranches d'âge de la société, pour les femmes et les hommes. Pour les managers, les gagneurs et les "People". Sa vocation est culturelle, panafricaine et profondément engagée vers la promotion de la culture black. Je dis black et non noir à dessein. Dans black, je mets les Antilles, la diaspora et l'Afrique. Ca sera le journal des Africains grâce au réseau de correspondants qu'on a installé à travers le monde. Vous verrez ça vous plaira simplement parce que c'est différent. Il sera vendu dans certains pays et petit à petit, nous couvrirons la sous région. Le format sera différent de ce qui est sur marché mais sera imprimé sur du papier journal avec 16 pages évolutives et plusieurs pages couleursJe ne vous en dit pas plus. Vous le verrez dans deux semaines lors du lancement ici à Abidjan avant d'autres lancements dans la sous région. Le contenu et l'équipe ?
On maintient le suspens. Il faut patienter juste quelques jours. Mais visitez le site et vous serez éclairé. Mon équipe est jeune, volontaire et a une rage de gagneur. Je les forme et les encadre dans le style que je voudrais imposer. Il faut juste savoir que les journaux et magazine existant font suffisamment bien la couverture de l'actualité ivoirienne pour que je vienne me débattre entre quatre ou cinq journaux. J'apporte un plus, une plus value pour un lectorat potentiel qui en a besoin. Ensemble nous devrions, sans souci, faire progresser notre secteur dans une saine émulation. Je voudrais terminer en remerciant toutes ces personnes, ces personnalités, ces hommes de culture, ces amis de la presse, ces hommes d'affaire, ces camarades qui solidairement et sans hésiter m'ont accompagné dans ce nouveau challenge. Un accompagnement surtout moral et spirituel. Pour le reste nous nous comprenons et nos esprits et nos idées qui ont su se rencontrer et se comprendre savent où se donner rendez-vous pour relever d'autre challenge. Le prochain se passera dans un grand palace d'Abidjan pour le lancement dans quelques jours. Nous nous comprenons. Merci à L'Intelligent d'Abidjan.
Entretien réalisé par K.S

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