Les statistiques présentent l'avion comme le moyen de locomotion le plus sûr. Une comparaison qui s'appuie sur le nombre d'accidents par kilomètres parcourus. Devant l'augmentation constante du trafic mortel, une nouvelle idée sur l'avion est en train de s'installer. Les statistiques révèlent que l'avion a tué en 1996, environ 1614 personnes ; en 1998, 1115 ; en 2000, ils sont 1047 passagers à avoir trouvé la mort contre 410 en 2004, 683 en 2003 et 992 en 2002. Pourtant, le transport aérien est soumis à de nombreuses réglementations internationales et nationales. A chaque catastrophe, tout est mis en ?uvre pour établir les responsabilités et des mesures correctives sont annoncées, même si un accident est rarement causé par un événement unique. Dans ce domaine, erreur humaine et défaut structurel de l'avion s'entremêlent. Dès qu'arrive la catastrophe, les organismes d'enquêtes se portent sur les lieux pour rechercher la boîte noire et enquêter sur les causes de la catastrophe. La compagnie aérienne et les autorités civiles du lieu de la catastrophe organisent l'accueil et l'information des parents de victimes. Les résultats de l'enquête sont attendus surtout pendant plusieurs années pour être exploités dans l'indemnisation des victimes par les assurances et recherches de responsabilités et la correction éventuelle de défauts inhérent à l'avion.
D. F.