mardi 8 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

Les attaques contre le leader des Forces Nouvelles étaient au commencement le jeu favori des proches de Laurent Gbagbo. Tous lui reprochaient d'être à la tête de ceux qui veulent renverser le champion du FPI. Dans cette situation, le soutien des siens n'a jamais manqué à Guillaume Soro, depuis désigné Premier Ministre par les partis au dialogue direct qui a eu lieu à Ouagadougou du 5 février au 27 mars 2007. Il faut reconnaître que cette " promotion " du leader des Forces Nouvelles ne plait pas à tout le monde. Surtout à ceux qui continuent de s'afficher publiquement comme des alliés politiques. Et qui en réalité appellent à une chute du Premier Ministre Guillaume Soro. Parce que dit-on sa nomination au poste de Premier Ministre est prise comme une trahison. Sans toutefois dire qui a été trahi par celui, qui depuis le 19 septembre 2002 a choisi de donner sa vie et celles de ses amis pour l'établissement d'un nouvel ordre politique en Côte d'Ivoire.
C'est justement ce qui étonne tous ceux qui ne comprennent pas ce qui se passe en ce moment, depuis que les Forces Nouvelles ont opté de donner dans la riposte quotidienne. Pour faire comprendre à ceux qui vilipendent leur patron pour des desseins inavoués jusque-là. D'aucuns estiment que la riposte est disproportionnée. Et pourtant l'histoire est là pour rappeler au souvenir de tous un passé encore trop récent.
Les accusations sans fondement parues dans une certaine presse ne devraient pourtant pas faire oublier que sans les Forces Nouvelles et leur leader Guillaume Soro, le PDCI et le RDR seraient allés aux élections en 2005, l'un comme allié du FPI, comme lors des élections générales de juillet 2002 et l'autre comme l'ennemi politique du PDCI et du FPI mis ensemble. On se demande même si la victoire de Laurent Gbagbo en 2005 aurait été contestée par ceux qui, dès le 05 août 2002, avaient rejoint le gouvernement d'Affi N'Guessan, trouvant dit-on une solution au problème politique né des élections calamiteuses de 2000. Les accusateurs actuels de Guillaume Soro ont-ils oublié qu'ils seraient allés aux élections en 2005 avec un Président de la République nommé Laurent Gbagbo, un Premier Ministre appelé Affi N'Guessan, un Président de l'Assemblée nationale appelé Mamadou Koulibaly, un Ministre de l'Intérieur FPI, un Ministre de la défense FPI, une CEI aux mains du FPI, des préfets militants du FPI, une télévision aux mains du FPI, une radio colorée FPI Des cartes nationales d'Identité conçues par le FPI ? En somme pourquoi ceux qui ont provoqué la réaction virulente des Forces Nouvelles pensent qu'ils auraient pu gagner des élections si les Forces Nouvelles n'avaient pas pris les armes pour réclamer un nouvel ordre politique en Côte d'Ivoire ? Pourquoi croient-ils que Guillaume Soro à la Primature, c'est un ordre politique qui annonce la victoire de Laurent Gbagbo aux prochaines élections ?
Les commanditaires de ces attaques pernicieuses ont été démasqués depuis longtemps. C'est pourquoi les Forces Nouvelles entendent poursuivre la riposte jusqu'à la levée de certains préalables. Les raisons des attaques contre Guillaume Soro ? Pourquoi une campagne de désinformation contre le Premier Ministre Guillaume Soro a-t-elle été initiée dans les zones Forces Nouvelles ? Que visent les contacts subversifs auprès de certains militaires des Forces Nouvelles ? Que gagnera le RDR après la chute et l'échec de Guillaume Soro ? Bref, les sympathisants des Forces Nouvelles et surtout les militants du RDR sont en droit de savoir ce qui pousse des responsables du RDR à donner dans l'intox et la désinformation contre le Premier Ministre Guillaume Soro dans les zones Forces Nouvelles. Ils sont en droit de savoir pourquoi la direction du RDR soutient le PDCI, premier responsable connu des articles de presse infamants et insultants. Les millions d'Ivoiriens qui saluent le courage du leader des Forces Nouvelles et soutiennent aujourd'hui le combat du Premier Ministre Guillaume Soro ne comprennent pas la position actuelle du RDR qui donne l'impression de ne rien voir et de ne rien entendre. Le parti du Président Alassane Ouattara doit se réveiller et comprendre qu'il n'a pas le droit de jouer le spectateur. Parce que les dangers qui guettent le RDR sont nombreux
(sources : site FN)

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