Ils en ont marre. Eux, ce sont les boxeurs professionnels et amateurs réunis au sein d'une amicale. Le samedi 5 mai dernier à la mission libanaise d'Adjamé, ils ont exprimé leur ras-le-bol devant la situation délétère que connaît actuellement la fédération. Secouée par une crise orchestrée par deux Vice-présidents, Yoboué Arsène, chargé de la boxe amateur et Yah Yao Aboubacar, chargé de la boxe professionnelle, la fédération vit des moments de turbulence. Face à cette situation, l'Amicale des boxeurs professionnels et amateurs a rappelé les uns et les autres à la raison. Pour, dit-elle, sortir la Côte d'Ivoire du chaos dans lequel elle est plongée. Autrefois plaque tournante la boxe africaine, a souligné Asseman André (Vice-président de l'Amicale, la Côte d'Ivoire est reléguée au dernier plan. Une situation en voie de rétablissement depuis l'avènement du président N'Datchi Stanislas. Ainsi ont-ils tenu à marquer leur soutien à ce dernier pour conduire le navire de la boxe ivoirienne jusqu'à la fin de son mandat. ?'Depuis qu'il a pris la fédération, la boxe renaît. Les boxeurs professionnels ont un meilleur traitement et les amateurs ne sont pas en reste. Vu le professionnalisme actuel de la fédération, nous marquons ici notre soutien à N'Datchi. Nous sommes avec lui'' a lancé Asseman André du "Bélier Boxing Club d'Abobo". Soulignant la mauvaise foi des agitateurs, il les a invité à arrêter leurs man?uvres. ?'Trop, c'est trop. Nous ne voulons plus de ce genre d'hommes à la boxe. Ce sont toujours les mêmes qui sont à la base des tempêtes à la fédération''. Pour sa part, le président de l'Amicale Séa Augustin s'est dit dépité. ?'Nous sommes fatigués des multiples crises'' a-t-il ajouté. Rejoignant N'Dri Konan qui a invité Yah Yao et Yoboué à s'en aller de la fédération. Car, a-t-il dit, ?'on en a marre''. Abattu par la non participation de la Côte d'Ivoire aux prochains Jeux Africains, le Directeur technique adjoint, Amara Bamba a exhorté ?'les dissidents'' à arrêter de semer des troubles pour sauver la boxe ivoirienne.
O.G.