lundi 7 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Ils ont enfin parlé. Les deux principaux acteurs de la dissidence au niveau de l'Ufoa, le Nigérian Amos Adamu et le Béninois Anjorin Ayédolé Moucharafou se sont enfin expliqués sur la dissidence qu'ils ont créée. Les mercredi et jeudi derniers c'est-à-dire pendant deux jours, chacun a occupé quatre pages dans les quotidiens Soir Info et Nord-Sud Quotidien. Les deux "héros et hérauts" de la dissidence n'ont raté aucune occasion pour brocarder le président Jacques Anouma et tous ceux qui ont choisi le camp de la légalité. Propos injurieux, grossiers et mensongers à la limite de la délation et du chantage, tout y est passé. Ce qui est malheureux dans cette situation et qui n'honore ni les dissidents ni leurs pays encore moins le football africain, c'est que les putschistes déplacent le problème sur un autre terrain. Au lieu d'un débat sain, constructif et civilisé, les deux cerbères de service ont préféré la gadoue en parlant de la vie privée de leurs adversaires. "Il a préféré rester à Abidjan en compagnie de personnes qui confondent leurs intérêts personnels à ceux de l'Ufoa. Je veux parler entre autres du président de la fédération togolaise de football. Il se croit obligé de suivre aveuglement Anouma, parce qu'il a des affaires en Côte d'Ivoire. Sinon quand on a un bon sens, on doit pouvoir faire le constat que rien ne bouge à l'Ufoa et qu'il va falloir faire quelque chose". Morceaux choisis, Amos Adamu dans l'interview accordée à Soir Info n° 3803 du jeudi 3 mai 2007. Si l'on se met dans la logique du déstabilisateur Adamu, si le président de la fédération togolaise de football n'avait pas d'affaires en Côte d' Ivoire, il ne suivrait pas le camp de la légalité dirigé par le président Anouma. De plus, Tata Avlessi, c'est de lui qu'il s'agit, n'a pas de bon sens sinon, si c'était le cas, il suivrait la dissidence. Vous avez tout compris. Voilà des arguments qu'un directeur des sports ( !) d'un pays utilise pour expliquer son putsch qu'il veut opérer à l'Ufoa. Amos Adamu et son acolyte savent-ils un seul instant que depuis l'éclatement de la crise, le camp légaliste ne s'est pas intéressé à leur vie privée et professionnelle ? Pourquoi veulent-ils s'attaquer à Tata Avlessi ? A moins que ce ne soit un signe évident de jalousie ou de dénigrement, comment peut-on, s'en prendre à un honnête citoyen d'un pays de la sorte pour une simple question de principe ? En vérité, Adamu a peur et avec lui, ses compères qui ont décidé de "tuer" l'Ufoa. Tous peuvent rêver. Eux qui pensent que Globacom est prêt à lui offrir des milliards pour le financement des fameuses quatre compétitions par année durant quatre ans. Nous comprenons parfaitement pourquoi certains dirigeants du football africain sont la risée de leurs homologues des autres continents. L'exemple le plus patent se vit avec Anjorin Moucharafou Ayédolé, le président de la fédération béninoise de football qui a réclamé un jour, un hors-jeu sur une rentrée de touche au cours d'un match international. Alors qu'il n'y a pas de hors-jeu sur une rentrée de touche. Vraiment triste pour un homme qui ferraille pour diriger l'Ufoa.
Adou Mel

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