lundi 7 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

La nature et le régime du FRC (Fonds de régulation et de Contrôle café-cacao : NDLR) se traduisent par des pratiques illégales, un cadre juridique et des statuts incohérent qui n'apparaît pas justifié. Au surplus certains actes du FRC relèvent du droit pénal. On ne peut dès lors que recommander sa suppression" Assènent les experts de l'Union Européenne. Après avoir passé au crible l'existence physique et fonctionnelle de cet organe régulièrement fustigé par les producteurs, les vrais comme les faux. Pour l'UE, "Le FRC devrait immédiatement être mis en liquidation, à cause de la mauvaise gestion mais également à cause de l'illégalité de ses statuts, de l'absence de base légale du décret l'instituant et de ses pratiques". Et "Il ne devrait pas être recréé d'institution de régulation financière avant que les opérateurs du secteur se soient mis d'accord sur un mécanisme de gestion de l'épargne du secteur". Les experts de l'UE ont également répertorié les mauvais investissements du FRC : ce sont la Banque pour le Financement de l'Agriculture (BFA), l'usine située à Fulton aux USA, d'un coût de près de 9 milliards, DAFCI En conséquence, le FRC se présente comme un organe qui évolue dans l'illégalité et ne cesse de vendre des illusions aux paysans ivoiriens. Et c'est aussi là la preuve que le pouvoir n'a jamais été donné aux planteurs, comme l'a toujours chanté le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Etant donné que "Le FRC est mi-public, mi-privé, puisque l'Etat siège dans son AG et son Conseil d'administration. Il devrait s'agir d'un établissement financier privé placé sous le strict contrôle des institutions monétaires nationales et régionales".
M. O

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