La Première Dame de Côte d'Ivoire a assisté hier à l'hôtel Ivoire à la clôture du séminaire de réflexion consacré deux jours durant à son livre ?' Paroles d'honneur''.
Simone Ehivet Gbagbo Première Dame de Côte d'Ivoire estime que les médias occidentaux et particulièrement les médias français devraient payer pour le mal qu'ils ont fait en Côte d'Ivoire. Elle l'a dit hier à l'hôtel Ivoire à la clôture du séminaire sur son livre témoignage ?'Paroles d'honneur'' qui a réuni les 3 et 4 mai derniers plusieurs universitaires et autres personnalités de la société civile. Les médias français ont semé dans notre pays la graine de la subversion, de la déstabilisation. Ils en ont fait la publicité, ils ont diffamé. Et tout cela doit rester comme ça impunément ? Non, il faut bien trouver des mécanismes pour qu'ils payent .?, a déclaré Simone Gbagbo qui se prononçait sur les parties consacrées aux médias occidentaux dans son ?uvre. Et qui ont été abondamment relevées par les différents intervenants.
La Première Dame a beaucoup insisté sur les dommages que certains médias occidentaux causent dans des pays africains. Et qui ont entraîné de nombreux morts. Pour elle donc, il faudrait absolument trouver des mécanismes au niveau internationale pour dénoncer ces médias et mettre définitivement fin à leurs actions de déstabilisation.
Par ailleurs, Simone Gbagbo a dit être d'avis avec l'amélioration des médias états ivoiriens qui a été recommandée par Diégou Bailly, président du Conseil national de la communication audiovisuel (CNCA) qui a présenté une communication sur les médias tels que perçus dans le livre de la Première Dame.
Simone Gbagbo a saisi l'occasion de la clôture de ce séminaire pour revenir sur les raisons de la parution de son livre et les objectifs qu'elle assigne à ?'Paroles d'honneur''
C'est une ?uvre de clarification et de mémorisation des faits. C'est un moyen de pression sur le présent pour un avenir de paix. Ce livre est un instrument de combat. Comme le sorcier du village qu'on dénonce publiquement, j'ai voulu dsémystifier les forces du mal de sorte que la pacification de la Côte d'Ivoire soit plus facile?, a expliqué l'auteur de ?'Paroles d'honneur''. Et Simone Gbagbo d'ajouter que c'est l'une des raisons de l'édition du livre en France plutôt qu'en Côte d'Ivoire. Comme ça, on était sûr qu'il sera vendu là bas en France?, a-t-elle expliqué. Avant de faire savoir que son livre est également un enseignement sur les différentes tentatives de coup d'état en Côte d'Ivoire et les nombreux putschs en Afrique.
Pour finir, la Première Dame qui s'est prononcé sur plusieurs autres aspects de son ?uvre, a souhaité les intellectuels puissent poursuivre la réflexion sur le style ainsi que les atmosphères décrites dans le livre. Toute la matinée en effet, les professeurs Séry Bailly, Tapé Gozé, Voho Sahi, les journalistes Diégou Bailly et Théophile Kouamouo et bien d'autres personnalités ont exposé sur plusieurs thèmes tirés de ?'Paroles d'honneur''.
Faustin Yao K.