La Fédération ivoirienne des groupements interprofessionnels de la filière bétail veut fusionner avec la Fédération nationale des sociétés et coopératives de cette filière. Gnahoré Djaki, le secrétaire exécutif national de la Fédération ivoirienne, a donné les raisons de ce projet, hier, au cours du point de presse qu'il a organisé au parc à bétail de Port-Bouet. Selon lui, la fusion va mettre un terme aux querelles qui opposent les membres des deux fédérations afin que ceux-ci puissent réfléchir à l'amélioration de leurs conditions de travail.
Le vrai désir de son bureau, c'est de placer les opérateurs ivoiriens sous la tutelle de la Confédération des fédérations nationales des filières bétail viande des pays membres de l'UEMOA (COFENABVI-PAM-UEMOA). Cette ambition n'est pas partagée par les membres de la fédération nationale des sociétés et coopératives qui craignent de voir la confédération se substituer à elle.
Là-dessus, Gnahoré Djaki s'est voulu rassurant. Selon lui, Issaka Sawadogo, le président de la confédération, a pris l'engagement que les objectifs de l'organe communautaire et les prérogatives des fédérations nationales ne se chevaucheront pas.
Evelyne Aka