samedi 5 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

Vieux, hommes, femmes, jeunes, la reine mère de Tanda, les notables, les chefs de village ou leurs représentants venus de Tanda et d'ailleurs, des chefs religieux, tous ont voulu être des témoins privilégiés du démenti de leur fils, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. Dont après le verdict de son procès de 2 ans, la rumeur a annoncé l'emprisonnement. Le lundi 30 avril, la salle de mariage a refusé du monde malgré l'annonce tardive faite de l'arrivée du ministre (24heures). Les populations ont privilégié cette rencontre avec leur fils plutôt que d'aller au champ avec la pluie de la veille. M. Kobenan Boua Martin, 1er adjoint au maire ne s'est pas privé de saluer la mobilisation spontanée des populations de cette rencontre improvisée. "Merci d'être là pour entendre la vraie version après 2ans, jour pour jour que la persécution de notre frère dure." II a par ailleurs ajouté : "Adjoumani est notre 1er ministre, notre député, notre digne fils. Petit fils de Nanan Kouadio Adjoumani, petit fils de Nanan Kouadio Adingra. Toute la population de Tanda et de Bondoukou est à ses côtés nuit et jour pour le soutenir. On a fait courir toutes sortes de rumeurs dans le Zanzan. Aujourd'hui nous sommes heureux de le voir devant nous. Moi qui prends la parole c'est seulement hier, tard dans la nuit, que j'ai appris que le Ministre est arrivé. C'est pourquoi, je suis surpris et heureux de cette mobilisation. Nous voulons donc avoir de ses nouvelles." Répondant à cette invite, M. Kouadja Koffi fidèle compagnon du Ministre Adjoumani a tout simplement répondu aux détracteurs du député de Tanda par cette image "L'or, lorsque vous voulez le détruire en le jetant dans du feu, devient encore plus pimpant, plus brillant", avant d'ajouter ceci :"Gbagbo en voulant détruire le Ministre Adjoumani par ce procès l'a rendu plus fort qu'avant". Le doyen Adam Yéboua n'a pas eu d'autres mots pour saluer le soutien dont a bénéficié son fils depuis le début jusqu'à la fin du procès. "Je remercie toutes celles et ceux qui avant, pendant et après ce procès ont apporté leur soutien moral et matériel à mon fils Adjoumani. Merci au président Bédié pour tout ce qu'il a fait" a dit le doyen. Il a par ailleurs fait savoir : "Ceux à qui Dieu a donné l'éloquence ne sont pas nombreux. Quand on en a un, il faut savoir l'attraper. Pour deux ans de procès et arriver à ce verdict, il faut s'en réjouir. C'est qu'Adjoumani n'a pas fauté. Chez nous, on dit qu'un chef, un roi n'a jamais tort." Le ministre Adjoumani a saisi cette tribune pour réitérer une fois encore ses remerciements à ses parents. Puis il a relaté les faits qui ont fait que Gbagbo l'a traduit en justice. Tout comme le déroulement du procès jusqu'à verdict... Selon le député de Tanda, ce procès n'avait pour seul mobile que de fermer ma bouche. Chose que je refuse et que je refuserai tant que je serai en vie?. Il a invité ses parents à croire toujours en son combat pour le retour de Bédié au pouvoir. Soulignons que le ministre a eu le soutien des chefs de village ou de leurs représentants venus de Taoudi et de Sandégué dans le département de Bondoukou, conduits par Adama Boiry, commissaire politique de la JPDCI du Zanzan.
Joël Abalo

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