vendredi 4 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Il y a très peu un camion transportant de la marchandise appartenant à des commerçantes a pris feu au moment du convoyage. Depuis lors, les victimes ne sont pas encore dédommagées. Elles attendent avec impatience le remboursement de leur argent.

Les marchandises dont la valeur est estimée à peu près 400 millions de Fcfa appartiennent à 164 commerçantes. Depuis cet incident malheureux, les victimes, majoritairement des femmes, ne sont pas encore dédommagées. Les démarches opérées jusque-là auprès de Laurent Kouakou, responsable du convoi, sont restées vaines. En plus de cette réticence de sieur Laurent Kouakou, certaines femmes font remarquer qu'en lieu et place du dédommagement intégral, c'est la somme d'un (1) million de Fcfa qui a été proposée aux victimes. Ce que les victimes qualifient de trahison. Puisque aucune suite favorable n'est accordée à leur revendication. Mieux, elles sont abandonnées pour compte. Se sentant abusées, ces femmes accusent Laurent Kouakou. Elles ne comprennent pas pourquoi celui-ci refuse de les dédommager, étant donné que les marchandises parties en fumée représentent leur fonds de commerce. C'est pourquoi, en interpellant l'opinion nationale, elles demandent que justice soit rendue.
Le mis en cause, sieur Laurent Kouakou que nous avons joint le 22 avril dernier a donné sa version des faits.
A prendre pour agent comptant ou à laisser, celui-ci a précisé que, depuis l'incident, un huissier a été commis. Et que c'est celui-ci qui est chargé de faire l'état des lieux. Laurent Kouakou indique aussi n'avoir jamais proposé la somme d'un (1) million de Fcfa aux victimes, comme certains commerçants tentent de faire croire à l'opinion. ''On n'a jamais proposé cette somme à quelqu'un'', dit-il, ajoutant que, ne détenant pas de liquidité pour dédommager toutes les victimes. En clair, pour Laurent Kouakou, c'est l'assureur qui doit s'en charger, à partir du moment où un constat a été fait par voie d'huissier.
Cependant, Laurent Kouakou reconnaît que des commerçants ont eu des entretiens avec un certain Shawo à qui, elles ont demandé de leur trouver une somme d'argent en vue de la reprise de leurs activités commerciales. Etant donné que celles-ci ont entièrement perdu leur fonds de commerce à l'issue de cet incendie. Ainsi donc, dire qu'il veut abuser des commerçantes. Mais, pour l'opérateur économique, Laurent Kouakou, ce n'est pas tout à fait exact.
Honoré Kouassi

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