Dans le cadre de l'organisation de l'opération de retour des personnes déplacées internes (PDI) du canton Glokouhion dans leurs villages et campements de vie habituelle, une journée de pardon a eu lieu à Nouldé (village situé à 20 km de Guiglo), le samedi 14 avril dernier, entre les populations autochtones et allogènes.
Un (01) b?uf blanc, deux (02) moutons, quatre (04) casiers de boissons, quatre (04) bouteilles de liqueur et deux (02) boubous traditionnels, représentent la nature d'amende de sacrifice octroyée aux chefs coutumiers du canton Glokouhion par les allogènes. En retour, les populations dudit canton se sont dit ouvertes au processus engagé et acceptent le retour des allochtones akan, malinké et allogènes burkinabè et maliens dans leurs plantations expropriées du fait de la crise. Cette journée de pardon, initiée par l'Ong UVPAP (Union des villages producteurs en agropastoral) dirigée par Zoh Yoni Jean Lambert avec l'appui de OIM (Organisation internationale pour les migrations) s'est déroulée dans une atmosphère de festivité et de retrouvailles. Prenant la parole, Michel Tia (chef de bureau OIM Duékoué) a rassuré les populations du soutien de sa structure et a confirmé la date officielle du retour des personnes déplacées internes (PDI) dans le canton, le 05 mai prochain, sauf changement de dernière heure. Pour sa part, le capitaine Koné, sous-préfet de Guiglo, au cours de son intervention a demandé aux PDI de prendre un engagement solennel pour la cohésion sociale avec leurs tuteurs Wê. Cela a été effectif avec les sacrifices d'amendes. Poursuivant ses propos, le sous-préfet a demandé à la jeunesse du canton Glokouhion de se regrouper pour que leurs projets soient financés.
En outre, il a été demandé aux personnes déplacées internes dudit canton de se rendre dans les villages de Béoua et Nouldé pour l'ouverture des routes menant vers leurs campements et plantations.
Correspondance particulière