vendredi 4 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

La crise, que nous vivons, a éclaté, nous le savons, tous, le 19 septembre 2002. Et dès le début, nous avons remarqué une constance chez le FPI : la rébellion est aux ordres. D'abord, c'est Ouattara que le régime de Gbagbo a accusé ; ensuite, les pays limitrophes dont le Burkina-Faso ; enfin, la France. Gbagbo, on le sait versatile, mais il n'est pas bête. Depuis le coup d'Etat de 1999 et surtout après les élections législatives, municipales et des conseils généraux, Gbagbo aura compris que le PDCI-RDA, avec Bédié ou sans Bédié, est l'adversaire à abattre. Et à coup de milliards pour débaucher des députés, et même de simples personnes influentes dans leurs régions ; des milliards pour noyauter des associations, des syndicats ; des milliards pour acheter des consciences ; des milliards pour susciter des associations bidons de chefs ; des milliards pour susciter la division au sein du PDCI en utilisant des Ouattara Gnonzié, des Séry Gnoléba, et par-dessus tout, Laurent Dona Fologo, l'homme qui clamait vouloir suivre Bédié jusque dans la tombe. Gbagbo, hanté par le PDCI d'Henri Konan Bédié, cherche, pourquoi pas par des pouvoirs mystiques, à muscler ceux qui ont une conception de gérer la respublica autre que la sienne qui s'inscrit dans l'option que "le pouvoir d'un Etat réside dans sa capacité à donner la mort ". Tirant les leçons de la déclaration de Gbagbo, à sa descente d'avion d'Italie, nous avions dit que la rébellion livrera ses secrets. Et voyant Guéi Robert, étendu dans l'herbe, nous avions compris que la rébellion n'avait pas atteint ses objectifs parce que Bédié était encore vivant. Que faire ? La situation que nous vivons est extrêmement délicate qu'elle exige lucidité. Après les propos menaçants de Sidiki Konaté, il faut réagir avec calme. Et faire appel à notre mémoire. On nous dit que la rébellion est aux ordres, ce qui revient à dire qu'elle est infiltrée. De chef des jeunes au porte-parole de MPCI, de MPIGO, de MJP devenus Forces nouvelles à pourfendeur du PDCI et du RDR, il faut avoir l'âme d'un traître. Et seuls les oiseaux de même plumage volent ensemble. Sidiki Konaté, avant de venir souiller Bédié, jeter l'opprobre sur lui lors de sa conférence de presse, lundi, était chez Fologo Dona une heure avant en compagnie du Premier ministre Soro Guillaume. On a appris que la garde à vue à Akouédo en 1999 était une mise en scène. Les mêmes ont demandé à Bédié de cesser de rêver à 6000km ; les mêmes faiseurs de roi, n'ont jamais digéré qu'ils n'arrivent pas à la cheville de Bédié malgré tous les milliards déversés sur lui. Et par personne interposée, ils veulent assouvir leur haine viscérale et prendre ainsi leur revanche. Comme on les comprend ! Le pitre n'est heureux que dans son rôle de pitre. Tout comme le traître n'excelle que quand il trahit.
Pauvre Sidiki Konaté ! De porte-parole de rebelles, il se voit perroquet de faiseur de roi! Quelle promotion !
Gnamantêh

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