lundi 30 avril 2007 par Le Matin d'Abidjan

L'Etat, n'étant pas en mesure d'accueillir tous les élèves admis à leur examen dans les structures d'encadrement lui appartenant, fait recours au secteur privé. Pour pallier les nombreuses difficultés auxquelles ils sont confrontés et améliorer leur performance, les établissements secondaires privés de la ville de Daloa ont décidé de créer une union, l'Amicale des Etablissements secondaires privés (AMESP) de Daloa. Cette structure née en 2005 regroupe en son sein 17 établissements et est dirigée par Mme Cissé Touré, Directrice des études du collège Touré Nassanaba. Ainsi, pour harmoniser les tarifs scolaires, Mme Cissé Touré et ses pairs ont initié un atelier de formation et de réflexion autour de trois points essentiels. A savoir le circuit d'inscription, les frais de scolarité et le recouvrement. Cette formation, qui a eu lieu récemment au collège Touré Nassanaba, a vu la participation des chefs d'établissement, les Directeurs des établissements privés laïcs et confessionnels de la cité des Antilopes. Mme Cissé Touré a fait savoir que cette amicale a été mise sur pied grâce à la volonté de tous les patrons des établissements secondaires privés. Cette structure, a-t-elle dit, sera un cadre de réflexion et d'échanges afin d'harmoniser les prestations et trouver des solutions aux problèmes que vivent les établissements privés à Daloa. Le Directeur régional de l'éducation nationale (DREN),M. Georges Dogbo, parrain de la cérémonie, a encouragé cette initiative qui vise à mieux valoriser l'enseignement privé. Pour lui, il faut expliquer clairement les frais annexes adoptés par le privé aux parents d'élèves. Pour terminer, le DREN a demandé aux membres de l'AMESP de collaborer avec la FESCI pour mieux maîtriser les actions et revendications des élèves. M. Yapi Guillaume, chef de cabinet, qui représentait le préfet Foulé Kouamé, a invité les chefs d'établissements privés à harmoniser et réduire les frais de scolarité. Car, a-t-il ajouté, les parents d'élèves sont déjà essoufflés par les affres de la crise que traverse notre pays depuis le 19 septembre 2002. Les participants repartis en trois ateliers (circuit d'inscription, frais de scolarité, recouvrement) ont adopté en plénière les résolutions relatives à ces différents points. L'atelier a en outre demandé que les parents d'élèves soient impliqués dans la fixation des frais scolaire et que les recrutements parallèles prennent fin. Ce système nuit à la survie des établissements privés, a dit le porte-parole des participants. Au terme de la cérémonie, une motion spéciale adressée au Directeur régional de l'éducation, M. Dogbo, a été lue par M. San Tahe, directeur des cours méthodistes.

Zola De Fléo,
Correspondance particulière

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