lundi 30 avril 2007 par Notre Voie

Le président du parti au pouvoir a expliqué samedi dernier à Tiassalé pourquoi l'accord de Ouagadougou contient les germes du retour à la paix en Côte d'Ivoire. Depuis ce week-end, il a achevé sa tournée entreprise il y a une dizaine de jours dans le département.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, a appelé, samedi dernier les populations de Tiassalé à confirmer leur soutien au président de la République, Laurent Gbagbo, dans les urnes.
Au cours du meeting de clôture de sa tournée dans le département de Tiassalé, le chef du parti au pouvoir n'a pas caché son espoir de voir la ferveur qu'il a constaté pendant la dizaine de jours qu'a duré son séjour se transformer en soutien électoral effectif, dans une région jusque-là dominée par le PDCI.
Au cours du meeting qu'il a animé dans la cour de la mairie de Tiassalé, Pascal Affi N'Guessan a aussi fait un tour d'horizon de l'actualité politique nationale. Il a expliqué aux populations de Tiassalé que le nouvel accord de paix survient dans des conditions favorables. Le temps de Ouagadougou doit être considéré comme le temps de la paix parce que les conditions politiques et diplomatiques ont changé?.
Pour le président du parti au pouvoir, les Ivoiriens doivent fonder un espoir en cet accord par le fait que les adversaires de la paix sont aujourd'hui affaiblis?.
Sur la question, il a évoqué les résolutions onusiennes dont le but avait toujours été de déstabiliser le régime du président Laurent Gbagbo ; du fait de la France qui instrumentalisait le Conseil de sécurité. Ajoutant que les acteurs de la déstabilisation du régime ivoirien aux Nations unies sont soit affaiblis, soit partis. Ils n'ont plus de cete. Bien au contraire, les pays alliés de la Côte d'Ivoire tel que l'Afrique du sud siègent désormais au Conseil de sécurité et y travaillent en avocat pour la Côte d'Ivoire?.
Pascal Affi N'Guessan a certes exprimé son optimisme quant au fait que l'accord de Ouagadougou porte les éléments d'une paix véritable en Côte d'Ivoire. Cependant, le président du FPI conseille la prudence car les ennemis de la Côte d'Ivoire n'ont pas encore dit leur dernier mot et sont prêts à ?uvrer jusqu'à la chute du régime. () Cela ne signifie pas que tout est rose, que tout est facile. Nous devons restez vigilants et nous engager en faveur de l'accord de Ouagadougou car c'est notre mobilisation qui fera fléchir tous ceux qui ne veulent pas de la paix dans notre pays?.
Le président du parti au pouvoir a également soutenu le fait que l'accord de Ouaga ait porté Guillaume Soro à la tête du nouveau gouvernement ivoirien : Au nom de la paix, nous avons un nouveau gouvernement dirigé par le chef de la rébellion. Cela pourrait choquer certains de nos compatriotes. Mais il faut savoir que chaque mission a son homme et Guillaume Soro est celui qui peut mettre fin à la rébellion. Sa présence à la tête du gouvernement n'est pas une prime à la rébellion. Ce n'est pas un encouragement, mais utiliser le chef de la rébellion pour mettre fin à la rébellion. Nous devons l'encourager à réussir parce que notre objectif est la réunification du pays, à la remise en place de la cohésion nationale?.
En outre, le numéro 1 du parti au pouvoir a invité les populations à se mobiliser pour l'avenir de la Côte d'Ivoire qui aujourd'hui passe par l'organisation des élections après le processus de réunification du pays. Le processus électoral qui selon Pascal Affi N'Guessan pourrait démarrer au plus tard en février 2008 conformément au préséminaire gouvernemental - devra être l'occasion pour les populations de démontrer leur soutien au président Laurent Gbagbo et au FPI.
Selon le fédéral FPI, Kouakou Kan, le parti au pouvoir est en nette progression dans le département de Tiassalé et les prochaines élections seront le lieu de confirmer cette situation.






Guillaume T. Gbato

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023