samedi 28 avril 2007 par Nord-Sud

Agnès Kraidy, et Amos Gallo, les leaders des deux syndicats de l'organe public ont co-animé hier, dans l'enceinte de l'entreprise une conférence de presse, pour expliquer leur désaccord sur les méthodes de gestion du Directeur général, Jean-Baptiste Akrou.

Entre le Directeur général par intérim de Fraternité Matin, Jean-Baptiste Akrou, et ses agents ce n'est plus le grand amour. Suite en effet à une décision de ponction sur les salaires de neuf agents qui traînent le pas par Akrou, les responsables des deux syndicats de la maison sont montés au créneau pour dénoncer ce qu'ils appellent la dictature du Directeur général. Hier, dans l'enceinte de l'établissement, Agnès Kraidy, secrétaire général du Syndicat national de Fraternité Matin (Synafrat-mat) et Amos Gallo, secrétaire général du Syndicat libre des employés de Fraternité Matin (Sylefrat-mat) ont co-animé une conférence de presse pour critiquer la gestion opaque du patron. Pour la responsable du magazine Femmes d'Afrique, le successeur de Honorat de Yédagne a franchi le rubicon en touchant aux salaires des employés. Il a osé, dit-elle, piétiner les lois élémentaires que connaît tout patron qui se respecte. Il a osé nous étaler toute son ignorance et nous dire qu'il ne sait pas que le salaire est sacré et qu'il représente la Constitution du travailleur. Et de poursuivre Notre entreprise, dans sa posture de fragilité permanente, ne nous autorise pas à supporter que notre destin de travailleur soit confié à un homme qui ne sait même pas que Fraternité Matin est une entreprise et en tant que telle, elle se gère avec des règles, des lois. En outre, la syndicaliste a affirmé qu'il n'a pas le droit de violer les lois de notre pays, ni de piétiner les statuts et le règlement intérieur de notre entreprise. Avant de marteler le Directeur général est dangereux pour la maison. Tout en reconnaissant qu'aucun critère d'évaluation n'a été mis en place par le patron. Amos Gallo pour sa part a révélé que les syndicats ont rencontré jeudi le Directeur général pour protester de vive voix devant lui contre ces différentes mesures. Nous n'étions pas allés pour négocier quoique ce soit. Lors de notre rencontre, nous avons dénoncé l'illégalité de la mesure qu'il vient de prendre, a-t-il mentionné. Avant d'enchaîner il faut qu'il respecte les règles qui régissent les droits des travailleurs. Parce que les syndicats ne resteront pas les bras croisés quand un travailleur subit une injustice. Les syndicats feront une assemblée générale extraordinaire, mercredi prochain pour décider de la conduite à tenir.

Issa T.Yéo

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