Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Dagobert Banzio, a animé hier à la salle de conférence de l'Office National des Sports (ONS) un point de presse. Il s'agissait pour le premier responsable du sport ivoirien de faire des précisions sur la réunion du 23 avril dernier à Dakar des ministres des Sports Ouest-africains en vue de trouver une solution à la crise qui secoue l'UFOA. Structure zonale dirigée par le président de la FIF, M. Jacques Anouma. Selon le ministre Banzio, le communiqué final produit par les six ministres présents à Dakar a fait l'objet d'interprétation erronée dans certains journaux de la place. Pour ceux-ci, les ministres des sports n'ont pas suffisamment démontré leur soutien au président actuel de l'UFOA.
Le Ministre Banzio, dénonçant une telle analyse du communiqué final, a montré que les ministres présents ne pouvaient que soutenir la légalité. En témoigne le premier point du communiqué final " les ministres invitent la CAF à aider à la stabilité et à la cohésion de l'UFOA, par l'instauration des conditions de bonne gestion et l'application rigoureuse des textes statuaires ".
Outre cet aspect, le ministre Banzio a indiqué que la minorité, (6 ministres présents sur les seize) de l'Union des fédérations ouest africaines, ne devait pas être traduite comme une défection du plus grand nombre à la cause. Tous les pays n'ont pas été conviés et le milieu choisi répondait à une stratégie diplomatique, a dit en substance le ministre Banzio. Celui-ci a d'ailleurs révélé que la CAF a déjà donné suite au courrier à lui adressé par la réunion des six ministres, qu'elle examinerait le dossier. Il a ajouté que la diplomatie par conséquent, se poursuit car avec la bénédiction du président Laurent Gbagbo, une tournée avec le président Jacques Anouma est prévue dès lundi dans plusieurs pays membres de l'UFOA (Ghana, Libéria, etc.) Pour le ministre ivoirien des sports, les différents Etats de l'ouest africain sont déterminés à continuer à faire de l'UFOA, un instrument de solidarité. "D'où ils ne peuvent pas laisser les fédérations créer le désordre".
De Bouaffo