jeudi 26 avril 2007 par Fraternité Matin

Aujourd'hui commencent au complexe CRRAE-UEMOA au Plateau, les journées techniques de la 11è Journée africaine de prévention des risques professionnels et la 6è Journée mondiale de la sécurité et santé au travail. Organisées par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), elles porteront sur deux thèmes : " La coordination nationale des comités d'hygiène, de santé et sécurité au travail : structure de promotion et d'orientation des actions des comités de santé et sécurité au travail " et " " Des lieux de travail sûrs et sains : faire du travail décent une réalité ". Selon M. Nogbou Ahoua Alphonse, chef du département Prévention, action sanitaire et sociale à la CNPS, il s'agira, à travers le premier thème en particulier, de rappeler à l'employeur qu'une disposition légale (le décret 206 du 7 mars 1996) lui fait obligation de mettre en place un comité d'hygiène dans les entreprises de plus de 50 personnes. En suggérant que l'on se penche sur ce thème, l'Interafricaine de prévention des risques professionnels entend mettre en lumière le rôle de promotion et d'orientation d'une coordination nationale qui fédérera les différentes expériences.
Plusieurs conférences émailleront ces journées techniques. L'une d'elles tient particulièrement à c?ur aux responsables de la CNPS : " La problématique de la réinsertion professionnelle en Côte d'Ivoire ". Lorsque le travailleur est victime d'un accident de travail, il y a deux alternatives qui s'offrent à lui : soit il est rejeté par l'entreprise du fait de la diminution de ses capacités physiques, soit on le maintient mais en lui trouvant un poste qui est compatible avec son état, fait observer M. Ahoua Nogbou. La CNPS veut ouvrir la réflexion sur la problématique qui découle de cette situation : quelle approche pour maintenir ces travailleurs diminués et le coût que cela représente pour l'entreprise. " Pour ceux qui sont rejetés, indique M. Ahoua, il s'agira de voir comment ils pourront être pris en charge par l'institution de sécurité sociale. " Faut-il les organiser en coopératives afin de leur permettre d'asseoir un projet pour se réinsérer dans le tissu économique ? " Deux spécialistes (un psychologue et un économiste) tenteront d'exposer les pistes d'actions qui s'offrent. Le clou de ces journées techniques aura lieu lundi à travers la cérémonie commémorative de la 11è Journée africaine de prévention des risques professionnels sous la présidence du ministre de la Famille et des Affaires sociales.

E. Kodjo

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