La 2ème étape de la campagne de réconciliation dénommée le pont de paix et de réconciliation fera escale les samedi 28 et dimanche 29 avril prochains à M'bahiakro et Brobo, a annoncé, hier, son initiateur Eugène Djué, président de l'Union pour la libération totale de Côte d'Ivoire (Upltci). Faisant le bilan du lancement officiel de cette campagne qui a eu lieu depuis le 21 avril dernier à Tiébissou (centre du pays), Eugène Djué a indiqué que la manifestation a connu un grand succès. Notre opération a connu une mobilisation. L'essentiel pour nous était de rencontrer le peuple de Tiébissou et lui parler. Toutes les forces vives, à savoir les religieux, chefs traditionnels, associations de jeunes et des femmes, etc ont répondu à notre appel . Selon Eugène Djué, le meeting de Tiébissou a été animé par les leaders qualifiés de l'aile de la galaxie patriotique. Notamment pasteur Gami (Miloci), Koné Largaton dit le grand cheval (chef de la cité du Tchologo), ?'le petit Baoulé'', Koné Youssouf (la voix du nord) etc A en croire le leader de l'Upltci, le message du pardon pour reconstruire le pont entre le nord et le sud est passé. Surtout que le Premier ministre a déjà jeté les bases de cette réconciliation le 13 avril dernier en demandant pardon à la nation, a fait savoir Eugène Djué. Et de préciser que cette campagne est l'?uvre de tous les fils originaires des zones ex-assiégées. C'est pourquoi , a-t-il dit, après l'étape de M'bahiakro et Brobo, nous serons le 5 mai à Bouaké. Mais je précise que nous n'allons pas en conquérant. Il faut éviter l'euphorie. Nous y allons avec la méthode douce. C'est par cette méthode que le mur de la méfiance sera brisée . Par ailleurs, Eugène Djué a ajouté que l'objectif de toutes ces manifestations, c'est de préparer l'arrivée du chef de l'Etat Laurent Gbagbo à Bouaké en compagnie de ses partisans, après cinq (5) ans de crise. De leur côté, les Forces nouvelles sont prêtes toutes manifestations à caractère pacifique à Bouaké et partout dans leurs zones. Konaté Sidiki l'a rappelé samedi dernier, à Yopougon.
Déless Goué