mercredi 25 avril 2007 par Le Temps

Le lancement de la première semaine mondiale des Nations unies pour la sécurité routière, a eu lieu hier, à l'école régionale de Treichville. "L'accident de la route n'est pas une fatalité", c'est le thème de la semaine mondiale célébrée en Côte d'Ivoire par le ministre des Transports. A l'occasion, M. Albert Mabri Toikeusse a indiqué qu'il a un penchant pour les enseignants-moniteurs. Pour mettre fin à l'hécatombe sur les routes, il estime qu'il est impérieux de développer un curriculum nouveau. C'est-à-dire, commencer avec des rudiments de la conduite à la maternelle, afin que l'élève bachelier n'ait pas de difficultés à avoir son permis de conduire, lorsqu'il ne l'a pas obtenu en classe de 3e. " C'est une révolution que nous devons opérer conseille-t-il, pour que le code de la route soit démystifié ". En clair, il s'agit selon lui, de faire en sorte que l'enseignant qui deviendra moniteur d'auto-école, soit celui qui a déjà son permis de conduire. Certes, ils ont la pédagogie, mais tous les enseignants n'ont pas le permis de conduire. Il est donc évident, pour le ministre Mabri Toikeusse, qu'ils auront des difficultés à jouer les moniteurs... Aussi, le ministre propose-t-il que les CAFOP et les écoles publiques et privées puissent déjà, à l'occasion de la formation des formateurs, inscrire la conduite dans leur programme. Par ailleurs, le ministre Mabri a annoncé trois (3) mesures. Il s'agit de dispositions à prendre avec l'appui des partenaires au niveau des infrastructures, des ministères de l'Intérieur, et de l'Education nationale. La première concerne la lutte contre l'alcool au volant avec des mesures vigoureuses qui seront bientôt prises. La seconde a trait à l'usage du téléphone cellulaire au volant. A ce niveau, il envisage prendre des mesures réglementaires pour l'interdire en Côte d'Ivoire. La troisième mesure intéresse les soins des victimes des accidents de la circulation. Dans ce domaine, le ministre des Transports veut innover. " En matière de santé, a-t-il soutenu, la tendance est à donner des kits gratuits pour les accouchements, pour que l'hémorragie liée à cet acte n'entraîne pas des décès inutiles. Pourquoi ne mettrait-on pas des kits pour la prise en charge efficace, des accidentés de la route, à la disposition d'un certain nombre de centres de santé et d'hôpitaux ? "
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr

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