lundi 23 avril 2007 par Le Temps

Une grosse colère s'est emparée du Bureau exécutif du collectif des parents des victimes décédées (COPAVID) des événements de novembre 2004. Et pour cause, un groupe de parlementaires français, est venu réclamer à l'Etat de Côte d'Ivoire, un dédommagement pour leurs ressortissants. Pourtant, rapatriés par la volonté de l'Etat français, aux heures chaudes de la crise, les soi- disant victimes de France, veulent que l'Etat de Côte d'Ivoire réhabilite les écoles et autres structures économiques appartenant aux Français de Côte d'Ivoire. C'est la quintessence même de la cour assidue qu'exercent en ce moment, des parlementaires français sur la personne du chef de l'Etat, SEM Laurent Gbagbo. Toutes choses qui mettent mal à point le Président du Collectif des Victimes tuées par la Licorne au cours des événements de novembre 2004, M. Bernard Touré Tobin. "Nous nous opposons avec vigueur a-t-il dit, aux exigences des parlementaires français ". Les Français font de la diversion et surtout de la surenchère, explique-t-il. Le président du Collectif des parents des Victimes tuées a donc exprimé son indignation face à ce qu'il nomme " Le mépris des Français " à l'égard des Patriotes martyrs. Il saisit, à cet effet, l'occasion à lui offerte par la présence des parlementaires français, pour dénoncer la contre campagne de la France contre la Côte d'Ivoire. Dans la même veine, le collectif apporte son soutien indéfectible au Président Laurent Gbagbo dans la lutte qu'il mène afin que justice soit rendue aux vraies victimes que sont les patriotes martyrs de novembre 2004.
Jean-Baptiste Essis
essis08930194@yahoo.fr

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