L'enjeu c'est de maintenir les Nations Unies dans le jeu. La mission d'évaluation des Nations Unies qui séjourne en Côte d'Ivoire depuis le 10 avril dernier a été reçue, samedi dernier, par une forte délégation du RDR au Cabinet de son Président Alassane Ouattara, à Abidjan II Plateaux. Pour l'occasion, M. Ouattara a réuni plusieurs cadres de son parti notamment Gilbert Kafana Koné, Hamed Bakayoko, Mamadou Sanogo, Sangafowa, Gaoussou Touré, Adama Toungara pour informer et éclairer la délégation onusienne et surtout lui faire des propositions. Au terme de cette séance de travail, M. Hédi Annabi qui conduit la mission d'évaluation de l'ONU a déclaré avoir eu un échange de vue détaillé sur les différents processus prévus par l'accord de Ouagadougou et sur la manière dont il y a lieu de les soutenir et de les accompagner . Il a ajouté qu'il en tiendrait compte dans la préparation des recommandations (à) soumettre au Secrétaire général des Nations Unies. Des recommandations qui ont tourné, selon le Président du RDR, autour des questions essentielles qui sont les questions liées à l'Identification, au processus électoral avec le rôle du Haut représentant des Nations Unies aux élections, à la sécurisation des élections. Mais également les questions liées aux medias d'Etat et au mécanisme de suivi de l'accord . Et Alassane Ouattara a de bons espoirs. Les Nations Unies maintenant pourront, sans doute, prendre une nouvelle Résolution qui devra confirmer les dispositions de la Résolution 1721 pour permettre, à la Côte d'Ivoire, d'avoir des élections démocratiques, transparentes et ouvertes d'ici la fin de l'année , est-il persuadé. La mission d'évaluation devait quitter Abidjan hier dimanche et faire urgemment des propositions à Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations Unies. Ce dernier doit exposer sur la situation en Côte d'ivoire devant le Conseil de sécurité au plus tard le 15 mai.
KIGBAFORY Inza