Fort de leur victoire 2 buts à 0, à Abidjan, lors du match aller comptant pour les huitièmes de finale de la ligue africaine des champions, l'Asec mimosas est, ce week-end, en terre marocaine où elle tentera d'arracher sa qualification. Cette rencontre, véritable match de titans entre deux grosses pointures du football africain, s'annonce difficile de part et d'autre.
Même si le champion ivoirien conserve une avance de 2 buts sur son adversaire, il faudra tout de même se méfier du Wydad athletic club de Casablanca. Qui demeure toujours redoutable sur ses installations. Cela, le groupe de Patrick Liewig en est conscient. Et le derby remporté, dimanche dernier, contre son éternel rival, l'Africa, n'est pas fait pour démotiver Koné Kouamatien et ses camarades. N'empêche, le Wac demeure un gros morceau. L'entraîneur français des Mimosas en est bien averti. L'équation à lui soumise n'en est pas moins un casse-tête chinois : ne pas encaisser plus de 2 buts à Casa. Ou, à tout le moins, en inscrire au moins un. Difficile, mais pas impossible. Le football peut révéler bien souvent des surprises. Pour l'heure, ce n'est pas avec l'effet de surprise que les jaune et noir comptent se hisser en quarts de finale de cette compétition. Jouer donc sur leur valeur intrinsèque serait salutaire pour les Mimos. Eux, qui possèdent des atouts indéniables. Notamment au plan de la technique individuelle et un potentiel humain. En outre, il faudra compter sur l'effet de pression qui poussera les Wydadites à se ruer sur la défense ivoirienne. S'exposant par là même à des contre-attaques mimosas. Aussi, c'est à ce niveau-là que Liewig a un bon coup à jouer. Car, vouloir préserver son acquis de 2 buts du match aller serait préjudiciable pour les nôtres. Wac ? Asec sera donc plus un match tactique et technique qu'un match de nerf. En dépit du fait que les Maghrébins joueront de subterfuges et autres farces pour supplanter les Mimos. Rien n'est à négliger. Ce dimanche dès le coup de 16h, au stade Mohamed V de Casablanca, l'on verra donc un match très enlevé.
Eric Djè Blé