Le procès Zéhi a une fois encore été reportéau 30 avril 2007. Pendant ce temps, tout va mal à la Poste de la Côte d'Ivoire. Cette structure étatique pourvoyeuse de fonds (d'ailleurs qu'on ne s'étonne outre mesure si les palabres n'y finissent pas). Les vrais perdants, ce sont incontestablement les travailleurs et la structure, donc l'Etat de Côte d'Ivoire. Qui, en cette période de "divorce" toujours actif entre lui et les bailleurs de fonds, a besoin de renflouer ses caisses en ne comptant que sur ses propres potentialités. Ainsi, la Côte d'Ivoire reste accrochée à des entreprises telles que les Douanes, le Trésor, les Impôts, la SONATTla Poste de Côte d'Ivoire. Malheureusement, avec cette dernière, cela n'est plus possible du fait de la crise qui la secoue. Au point de la voir réduite en société "sclérosée". Les activités sont au ralenti, les travailleurs sont sans salaires, les structures non fonctionnelles. La Poste de Côte d'Ivoire se meurt. Puisque de plus de 15 millions FCFA environ de recettes par jour, selon nos sources, ce sont aujourd'hui deux (2) millions FCFA qui, à peine atteints. Ce sont donc près de 13 millions F de pertes par jour. Un calcul effectué rapidement, ce sont des centaines de millions FCFA de pertes causées par cette guéguerre qui sévit au sein de la Poste de Côte d'Ivoire. De l'argent pouvant servir à régler des problèmes urgents dans cette Côte d'Ivoire en difficulté. Et pourtant, Laurent Gbagbo qui, dit-on, protège Sébastien Zéhi, ne peut s'autoriser à déclarer qu'il n'en sait rien. Parce qu'aujourd'hui, l'affaire est à la Cour suprême et devrait être tranchée. Hélas, les choses traînent et pendant ce temps, c'est la désolation, la perte dans cette société d'Etat. Guillaume Soro, Premier ministre de Côte d'Ivoire, devra ouvrir les yeux sur cette affaire qui célèbre l'insubordination, la raillerie et la volonté pour certains agents de l'Etat de n'en faire qu'à leur tête en brandissant leur décret présidentiel. Pour la nouvelle Côte d'Ivoire, tous doivent tourner le dos à ces attitudes "honteuses et irresponsables".
M. O