mardi 17 avril 2007 par Le Front

Au cours de la dernière réunion du comité de suivi de la fluidité routière, des représentants de transporteurs ont relevé des obstacles à la fluidité créés par la Soad.

Le comité de suivi de la fluidité routière, dirigé par M.Adama Coulibaly, a décidé de mener toute action pouvant lever les obstacles en vue de la libre circulation des personnes et des biens sur les routes ivoiriennes. Pour ce faire, il se réunit souvent pour faire le point de la situation. Récemment, en présence du directeur général (DG) de l'Office ivoirien des chargeurs (Oic), Bakayoko Abdul Dramane, transporteurs, forces de défense et de sécurité (Fds) et autres représentants de l'administration se sont à nouveau retrouvés. Au cours de cette rencontre, les transporteurs présents ont mis en évidence les tracasseries que cause la Soad aux acteurs dudit secteur. Selon eux, cette entreprise chargée de débarrasser les voies des véhicules en panne, fait de la surenchère. Et pour cause, les camions en provenance des pays de l'hinterland sont souvent sommés par la Soad de payer 300 à 375 000fcfa. Ce qui est excessif. Notamment pour des camions transportant du pétrole, produit ayant un prix homologué dans chaque Etat. A cela, il faut relever le fait que la Soad travaille avec des moyens désuets non adaptés aux services pour lesquels elle est liée à l'Etat ivoirien. A ces entraves, les représentants des chargeurs de la sous-région ont dénoncé les tracasseries des forces de l'ordre tant dans la zone nord qu'au sud. Ce qui occasionne des surcoûts insupportables pour les opérateurs. Rappelons que selon le DG de l'Oic, c'est la non garantie du prêt retour du fait du racket que les opérateurs économiques du Burkina-Faso, du Mali et du Niger ont abandonné le Port Autonome d'Abidjan (Paa). C'est la raison pour laquelle, M.Bakayoko A. Dramane a effectué une mission dans ces différents pays en vue de rassurer les opérateurs. Dès lors, il urge que les nouveaux ministres des transports et de la sécurité intérieure trouvent une solution au problème du racket sur les routes afin de relancer l'économie ivoirienne sinistrée par plusieurs années de crise.



Ahua K.

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