Après avoir tenu, dans la clandestinité, plusieurs réunions, des personnalités du mouvement sportif continental avec leur tête le Dr Amos Adamu ont, à l'issue de leur ultime rencontre de Lagos (Nigeria), adressé un courrier daté du 27 février 2007, au président du l'Ufoa, lui demandant de convoquer une assemblée générale extraordinaire élective.
Au nombre de 13, des présidents, vice-présidents et secrétaires généraux de fédération, membres de l'Ufoa, avaient participé à la rencontre secrète de Lagos. En dépit de son caractère illégal.
Mais, informé de la vaste campagne de déstabilisation qui soufflait sur l'union, son président a pris son bâton de commandement, pour contre-attaquer. Jacques Anouma a effectué une tournée dans la sous-région, où il a rencontré tour à tour ses pairs présidents de fédération des pays membres de l'union. Avec ses derniers, il a rétabli la vérité. Forts de ce périple, plusieurs pays membres ont vite fait de réviser leur position. Et ont quitté le clan du docteur Amos Adamu. Suite à ladite tournée diplomatique, le comité exécutif a convoqué une réunion, celle-là, dite d'information et un ordre du jour bien formulé. Du coup, la donne a changé. 9 pays membres de l'Ufoa sur 16 sont présents à Abidjan. Mieux, les délégués de ces pays ne se reconnaissent plus dans les agissements de la ?'rébellion'' menée par le Nigerian Adamu et condamnent son attitude. Désavouant et rabattant ainsi le caquet à tous leurs pairs présents à la pseudo-Agee du Ghana qui a porté le ?'père'' de la rébellion, Adamu à la tête d'un prétendu bureau de l'Ufoa. En somme, l'offensive du président de l'Ufoa a porté ses fruits, car elle a permis de remettre les pendules à l'heure en mettant en minorité les dissidents.
Alexis Kouahio