samedi 14 avril 2007 par Le Front

A l'initiative de l'Association ivoirienne de formation universitaire et professionnelle (Aifup) et du centre de formation médicale continue et de bioéthique (Cfmc et Bc), des professionnels de la santé ont échangé sur le thème ?'carences nutritionnelles'' chez la femme enceinte et l'enfant . C'était jeudi dernier dans un hôtel d'Abidjan. En présence de sommités du milieu médical en Côte d'Ivoire en l'occurrence les professeurs Angaté, président de l'Aifup et Houénou Agbo Yveline, membre de la Société ivoirienne de pédiatrie. Les communications ont porté sur ?'les carences nutritionnelles dans le plan d'action du programme national de nutrition'', la ?'malnutrition : impacts sur la grossesse'', les ?'carences nutritionnelles et fertilité chez la femme'', et la ?'stratégie de lutte contre les carences nutritionnelles selon l'Unicef''. Deux autres communications ont été faites par des sociétés spécialisées dans la fabrication de substituts au lait maternel. Les intervenants ont attiré l'attention sur la gravité des carences nutritionnelles. Ils ont mis en évidence les principales carences qui existent. Les carences protéino-énergétiques, source des malnutritions chronique et aiguë et les carences en micro-nutriments (la vitamine A, le fer et l'iode). Des participants ont également été instruits sur les conséquences de ces carences notamment sur le plan sanitaire et socio-économique. A ce niveau, les enseignements donnés sont plus qu'éloquents. En effet, les carences nutritionnelles peuvent entraîner chez le f?tus l'avortement, la mort in utero, des anomalies congénitales, etc. Chez l'enfant et l'adulte, il y a des risques de retard dans la croissance, la diminution des facultés intellectuelles, l'infertilité, etc. Ce qui a fait dire que les carences nutritionnelles sont ?'un problème de santé publique''. Pour arriver à bout du problème, les intervenants ont affirmé que la femme enceinte et l'enfant doivent avoir une alimentation équilibrée. Dans le cas spécifique de l'enfant, l'allaitement exclusif au lait maternel a été préconisé jusqu'à six mois pour être en phase avec le code international de l'organisation mondiale de la santé. Concernant les adultes, il a été formulé le souhait que la situation sociale des populations s'améliore. Dans la mesure où en Côte d'Ivoire ?'l'on trouve toute sorte de denrées alimentaires. Le problème réside dans les moyens pour se les procurer''. Les participants qui étaient de différentes spécialités sont repartis heureux d'avoir échangé leurs expériences sur un thème aussi capital.



Cheick Khane K. (Stagiaire)

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