samedi 14 avril 2007 par Le Nouveau Réveil

C'est ce lundi 16 avril 2007 que la cour suprême tranchera l'affaire qui oppose Sébastien Zéhi et le conseil d'administration. Evidemment les travailleurs de cette société d'Etat ne peuvent que prier pour que la crise qui la secoue connaisse un dénouement heureux. Plus de trois (3) mois durant, la Poste de Côte d'Ivoire est restée fermée. Aujourd'hui encore, ses activités sont inexistantes du fait de ce confit abominable. Par la faute d'un seul individu qui ne cesse de s'accrocher à un décret moribond. La Poste de Côte d'Ivoire, l'ombre d'elle-même, traverse, avec la majorité de ses agents, misère et grosses pertes pour les différentes parties singulièrement l'Etat de Côte d'Ivoire et les travailleurs. Qui sont sans salaires depuis plus de trois (3) mois. Ceux qui, pour des raisons d'ailleurs non solides, se sont rangés aux côtés de Sébastien Zéhi vivent d'illusions et de tromperies puisqu'ils ne perçoivent que la moitié de leur salaire et parfois même moins en se soulageant des paroles à eux distillées par le camp Zéhi. Pour une fois, la cour suprême doit trancher et le droit doit être en faveur de la majorité et de l'Etat et non d'un individu, fût-il protégé de Koudou Gbagbo. Le cas de la SODEFOR est fort illustratif de ce que l'intérêt général doit prévaloir. Le conseil d'administration a pris ses responsabilités. La justice doit permettre que le conseil d'administration de la Poste de Côte d'Ivoire prenne également ses responsabilités et assure l'avantage à l'Etat. Les ministres de tutelle (ministère des NTIC, tutelle technique et ministère de l'Economie et des finances, tutelle financière) doivent peser de leur poids pour ramener la paix au sein de cette société. Parce que seul l'intérêt général doit prévaloir.
M.O

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