vendredi 13 avril 2007 par AFP

ABIDJAN, 13 avr 2007 (AFP) - Le Groupe de travail international sur la Côte d`Ivoire (GTI) a indiqué vendredi qu`il allait demander aux instances africaines de donner leur avis sur l`avenir de sa mission, sans fixer de date pour une prochaine réunion, à l`issue de sa 14e réunion mensuelle à Abidjan.

"Le groupe a demandé aux deux co-présidents du GTI de mener des consultations avec les instances compétentes de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`ouest) et de l`Union africaine (UA) sur le statut et le rôle du GTI", indique le communiqué final de la rencontre.

La Cédéao et l`UA feront ensuite "des recommandations au Conseil de sécurité des Nations unies" afin "d`assurer une coordination harmonieuse des efforts des acteurs nationaux et de leurs partenaires internationaux", souligne le texte.

"Le GTI a été créé à la demande de l`UA et de la Cédéao. On va les
consulter pour voir quel sera l`avenir du GTI, poursuite ou extinction", a résumé à l`AFP un diplomate européen à l`issue de la réunion.

"Le nouveau contexte politique", marqué par la signature de l`accord de paix inter-ivoirien le 4 mars dernier à Ouagadougou, "nous oblige à changer notre mode opératoire et adopter une nouvelle approche des efforts de stabilisation de ce beau pays" avait déclaré le chef de l`Opération de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), Abou Moussa, en ouvrant la réunion.

L`accord de Ouagadougou, signé par le président Laurent Gbagbo et le chef de la rébellion Guillaume Soro, anciens protagonistes qui contrôlent chacun une moitié du pays depuis septembre 2002, a notamment relégué l`ONU, jusqu`ici très impliquée, au rang d`observateur du processus de paix, en créant ses propres instances de suivi.

Cette nouvelle donne pose la question de la poursuite de la mission du GTI, mis en place par la résolution 1633 du Conseil de sécurité de l`ONU pour évaluer chaque mois les progrès du processus de paix ivoirien.

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