L'union nationale des forces du travail de Côte d'Ivoire (UNAFCI) et la trêve sociale est le thème de la rentrée solennelle de cette centrale syndicale le mardi 10 avril dernier à l'hôtel Novotel du Plateau. L'UNAFCI est la quatrième centrale syndicale après l'UGTCI, FESACI et Dignité. Le président du comité exécutif de cette centrale, Alfred Gueméné a relevé qu'avec l'UNAFCI, le temps est venu pour que les travailleurs soient définitivement réhabilités dans une Côte d'Ivoire plus prospère et plus démocratique . Selon M. Gueméné, cette organisation est le meilleur instrument de défense des intérêts des forces du travail et de la production de Côte d'Ivoire. () L'UNAFCI a les moyens de ses ambitions, à travers ses dirigeants, qui sont des syndicalistes chevronnés et pétris d'expérience , a-t-il fait remarquer. Avant d'ajouter que cette centrale s'est donnée pour mission de transcender le corporatif étriqué que prônent certains pour se constituer en une véritable force régulatrice. Et ce, relativement à la qualité de la gouvernance en Côte d'Ivoire. Tant entendu, a-t-il poursuivi qu'il existe un rapport dialectique entre la promotion des intérêts socio-économiques des travailleurs et la manière dont les ressources de l'Etat sont gérées. La richesse dont le pays peut se vanter ne profite pas à ceux-là mêmes qui la génèrent. Les travailleurs qui croupissent dans la misère et la désolation alors que s'accroissent sans cesse les privilèges des nantis , a dénoncé le président du comité exécutif de l'UNAFCI. Le secrétaire général de la FESACI Nyamien Messou, a salué l'avènement de cette quatrième centrale syndicale. Soulignons que l'UNAFCI a été créée le 10 mai 2006.
Anzoumana Cissé