mercredi 11 avril 2007 par Le Temps

La maladie a finalement eu raison du confrère Pierre Ignace Tressia, dans la nuit du lundi à mardi, au Maroc. Silence radio. La presse est en pleurs, les plumes dégoulinant de larmes. Elle a perdu l'un de ses noms les plus célèbres et les plus aimés. Dans la nuit du lundi à mardi, le grand et frêle Pierre Ignace Tressia s'est tu, à jamais, dans un hôpital marocain, où il était interné pour des soins. Le confrère, jusqu'à sa mort, sous-directeur de l'information à la radio, souffrait depuis plusieurs mois, d'un mal. Bien évidemment, il s'était éloigné du micro. Le temps de se refaire une santé " C'est une grande perte, c'était un grand cerveau. C'est un monument de la presse", nous a confié Amos Béonaho, le président de l'UNJCI, la gorge nouée par l'émotion. Sa mort est bien évidemment une grosse perte pour toute la presse ivoirienne. Journaliste talentueux, Tressia a pratiquement passé toute sa carrière à la radio nationale. C'était, en plus, un homme de culture, amoureux des arts de la scène. Il était, en effet, le président de la fédération de théâtre avant de céder le fauteuil. N'empêche, il est toujours resté l'homme de théâtre. Tressia, c'était aussi plusieurs autres associations parmi lesquels l'UNJCI, dont il a été le président de nombreux congrès. " Il était, a expliqué Amos Beonaho, toujours choisi à l'unanimité. " Il était en plus le président du Conseil de gestion de la maison de la presse. En fait, il aimait sont travail. Mais aussi son pays. C'est même pourquoi dans les moments de braise, qu'a connu la Côte d'Ivoire, il était là. Pour informer.


Guéhi Brence

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