samedi 7 avril 2007 par Nord-Sud

Les Inspecteurs de l'enseignement primaire (Iep) ont appelé mercredi les instituteurs à mettre fin à leur grève et à poursuivre les négociations avec les autorités tout en travaillant. Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée hier à l'inspection primaire de Bingerville, le secrétaire général du Syndicat national des inspecteurs de l'enseignement préscolaire et primaire de Côte d'Ivoire (Synaieppci) a déclaré que l'actuel arrêt de travail illimité des enseignants du primaire pourrait porter préjudice aux apprenants : Il y a eu déjà une longue grève d'un trimestre. Si cette grève dure elle aussi, les enfants risquent de ne rien apprendre, a martelé Zamblé Bi Zamblé Germain. Il dit comprendre la revendication du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) qui exige une indemnité mensuelle de logement de 40.000F par instituteur et pour l'ensemble des instituteurs. Mais il demande aux leaders de cette organisation d'accepter le décret n°2007-80 du 14 mars, en attendant une embellie financière au niveau de l'Etat. Ce décret institue une indemnité mensuelle de 30.000F et exclut des bénéficiaires les enseignants occupant déjà des maisons de fonction et des instituteurs mis en disponibilité. Le Midd parle de discrimination. Il exige l'abrogation dudit décret et la signature d'un autre qui prendrait en compte ses revendications. Pour les inspecteurs, le décret du 14 mars est un gain substantiel dont il faut se réjouir et l'accepter. Toutes les dispositions qui pourraient sembler discriminatoires trouveront à coup sûr des solutions dans un cadre de concertation et de dialogue direct avec la tutelle, a conclu le secrétaire général.

Cissé Sindou

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