samedi 7 avril 2007 par Le Front

Le gouverneur du district d'Abidjan informe les transporteurs qu'à compter du 2 janvier 2007, toutes les opérations de délivrance de nouvelles attributions d'autorisation d'exploitation de taxis-compteurs, et de renouvellement, sont exclusivement effectuées à la direction des transports du district d'Abidjan, sise au Plateau .


Tel est en substance le communiqué signé par Djédjé Amondji Pierre qui est diffusé depuis quelques jours. Et pourtant, c'est l'agence des transports urbains (Agetu) qui est habilité à délivrer tous les documents aux taxis-compteurs, wôrô-wôrô et mini-cars communément appelés gbaka et circulant sur le territoire du district d'Abidjan. Aux termes de la loi, c'est cette structure mise sur pied depuis 2002 qui doit s'occuper de toutes les questions afférentes au transport urbain. D'où vient alors le fait que le gouverneur du district s'octroie l'exclusivité de la délivrance des autorisations d'exploitation des taxis-compteurs ? A la vérité, ce communiqué de M. Pierre Amondji est purement et simplement illégal.
A noter que le ministère des Transports s'était engagé à mettre fin à cette cacophonie créée de toutes pièces, par le district et certaines mairies dans la gestion du transport urbain. Mais contre toute attente et au moment où l'ensemble des syndicats de transporteurs et chauffeurs a décidé de respecter les textes en prenant l'Agetu comme leur seul interlocuteur, le gouverneur du district d'Abidjan refait surface. Cette situation de bicéphalisme créée par le district ne profite qu'aux marginaux qui en usent pour contourner la loi. Il urge que M. Pierre Amondji et son équipe se ressaisissent.



Ahua K.

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