samedi 7 avril 2007 par Le Front

Les huitièmes de finale de la ligue africaine des champions mettent aux prises l'Asec et le Widad athletic club (Wac), demain, au stade Houphouet-Boigny. Mimosas et Wydadi se retrouvent 15 ans après leur dernière confrontation en compétition africaine.

L'Asec sera opposée, demain, au stade Houpouet-Boigny, au Wac de Casablanca. Le champion ivoirien et son homologue marocain s'affrontent dans le cadre des 8è de finale de la ligue africaine des champions. Les Mimos qui entendent atteindre la phase de poule dans cette compétition, n'ont pas droit à l'erreur dans ce match aller, très déterminant. Face au club ivoirien, se dresse un client sérieux qu'il connaît très bien. Les deux formations se sont déjà affrontées en 1992 et le Wac l'avait emporté sur l'ensemble des matches aller et retour. Comme il y a 15 ans, l'Asec reçoit le Wac à l'aller avant de se déplacer à Casablanca, 15 jours plus tard. La rencontre se présente comme une sorte de vendetta. Les jaune et noir seront face à leur ancien entraîneur, le Suisse Michel Decastel, actuel coach des rouge et blanc de ?'Casa''. Ce qui complique la tâche des Mimos, privés de leur entraîneur suspendu. Toutes les équipes sont à prendre au sérieux (). A ce stade de la compétition, il n'y a plus de petites équipes. Que ce soit le Wac ou une autre équipe, c'est la même difficulté , avoue le coach de l'Asec, Patrick Liewig. Toutefois, le technicien français a sa stratégie pour prendre une avance considérable dans ce match aller. Nous devons être prêts, lucides, efficaces et rigoureux le jour J. Le top 8 est économiquement et sportivement prioritaire. Et nos garçons sont motivés à se qualifier pour et y être , rassure l'entraîneur Mimosas, qui croit en la préparation de son équipe avant ce rendez-vous. L'accent a été mis sur le collectif (). Nous avons ensuite travaillé à une meilleure finition devant les buts, à être mieux armés dans les attaques placées et dans certains automatismes de jeu où il faut apporter plus de vitesse dans les derniers 30mètres. Nous connaissons la manière de jouer des Nord- Africains. Et c'est en fonction de tout cela que nous avons travaillé . Quant aux visiteurs, nul doute qu'ils ne sont pas venus en victimes résignées. Leur stratégie consistera, à n'en point douter, à limiter les dégâts dans ce match aller, afin d'arracher leur qualification à domicile au match retour. Cela à défaut de piéger l'Asec, comme en 1992.

Le hold-up de 92

Les actionnaires et les Ivoiriens se souviennent encore du match retour des demi-finales de la coupe d'Afrique des Nations en 1992. Ce dimanche soir-là, leur équipe, l'Asec mimosas avait été éliminée de la compétition africaine de la plus triste des manières. En effet, défait (3-1), à Abidjan par le club ivoirien, le Wac avait obtenu sa qualification, en finale de la coupe d'Afrique des clubs champions, en renversant la vapeur (2-0), à Casablanca au match retour. Mais avec la complicité de l'arbitre qui a refusé ce jour-là un but tout à fait valable du Nigerian, Ishaya Jatau, à l'Asec. En d'autres termes, l'arbitre avait certes favorisé la qualification du Wac, mais, bien avant les Wydadi avait planté aux Ivoiriens, un but assassin, à Abidjan, sur un coup- franc de Rachid Daoudi, conclut par le Sénégalais Moussa N'daw. C'est d'ailleurs, ce but qui a pesé lourd dans la balance au décompte final. Après donc son hold-up, le Wac avait par la suite remporté le trophée continental, après avoir battu en finale le club soudanais d'Al Hilal 2-0 à l'aller et 0-0 au retour.



Alexis Kouahio

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