C'est reparti. L'organisation du pèlerinage à la Mecque, édition 2007, est déjà sur les lèvres à l'Union des cadres musulmans de Côte d'Ivoire (Ucamci). Hier, au cours d'un point de presse qu'il a animé au siège de la structure, le président Koné Mamadou a annoncé la participation de l'Ucamci à l'organisation du hadj prévu entre 19 et le 20 décembre. Il a affirmé que son association a déjà entamé les démarches requises pour permettre aux fidèles d'accomplir le 5ème pilier de l'islam dans les meilleures conditions. L'Ucamci a été l'une des rares organisations ayant réussi l'an dernier à faire voyager ses pèlerins. En s'impliquant dans le hadj, les cadres musulmans ont dit être venus corriger des imperfections qui ne font pas honneur à la Côte d'Ivoire. Dans ces conditions, ils donneront le bon exemple, puis ils retourneront à leurs occupations habituelles. Pourquoi alors une seconde participation ? Nous constatons que l'anarchie existe toujours, a répondu Koné Mamadou. L'ex ministre de la Recherche scientifique a dit ne pas comprendre que les pèlerins qui n'ont pu effectuer le hadj l'an dernier ne soient pas encore en possession de leurs dus. Il est aussi surpris que les organisateurs restent jusque-là silencieux alors que, estime t-il, un hadj réussi se prépare très tôt. La Côte d'Ivoire est l'un des rares pays à ne pas avoir de contrat de bail avec un logeur en Terre sainte, a-t-il déploré. Pour lui, il faut lancer la campagne dès maintenant pour éviter les surprises désagréables qui ont bloqué plus de 2000 fidèles à Abidjan à l'édition précédente. L'Ucamci, a-t-il dit, va se conformer à la réglementation mise en place par le gouvernement. Koné Mamadou a salué la décision du chef de l'Etat de confier le transport aérien cette année à la compagnie Air Ivoire, mais il ne souhaite pas que les vols charters soient imposés aux organisateurs : On ne peut pas transporter tous les pélerins par charters. Il faut donner la possibilité d'utiliser des vols réguliers à ceux qui le voudront. En transportant les pèlerins par vols réguliers, nous pourrons agir sur les prix , estime le président de l'Ucamci.
Cissé Sindou