Rompre avec le désordre et entrer dans l'ère du syndicalisme responsable. C'est l'objectif que s'assigne la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), à travers son deuxième Pré-congrès qui a ouvert ses assises, hier jeudi 5 avril, au Forum de l'Université de Cocody, en présence du ministre de l'Education nationale, Michel Amani N'Guessan. Celles-ci, ayant pour thème principale : Le rôle de la FESCI dans l'édification d'une école nouvelle en Côte d'Ivoire, prendront fin demain samedi 7 avril 2007. Ce Pré-congrès, selon ses organisateurs, vient en prélude au sixième Congrès ordinaire de la FESCI, prévu en décembre prochain. Pour le président du comité d'organisation, le Secrétaire général adjoint de la FESCI, Gozé Charles Michael, ces trois jours d'assises permettront à la structure syndicale estudiantine de recadrer sa lutte. A travers ce Pré-congrès, nous voulons adapter nos actions aux réalités actuelles, pour le bien être des élèves et étudiants, a-t-il indiqué. Abondant dans le même sens, le Secrétaire général de la FESCI, Yao Koffi Serges, s'est réjoui de la tenue de cette rencontre, qui regroupe des délégations venues des sections FESCI d'Abidjan et de l'intérieur du pays. Ce Pré-congrès marque pour nous la fin de toute sorte de violences dans le milieu universitaire. Nous voulons, à l'issue de ses assises, donner un souffle nouveau à notre structure syndicale. Cela, en faisant d'elle un élément clé pour l'édification d'une école nouvelle en Côte d'Ivoire, a insisté Yao Koffi Serges. Eugène Djué Kouadio, membre fondateur de la FESCI et parrain de la cérémonie a, à cette occasion, animé une conférence sur le thème central de ce Pré-congrès. A cet effet, il a fait l'historique du syndicat estudiantin, avant d'encourager ses filleuls à demeurer dignes pour un syndicalisme plus responsable.
Diawara Samou