jeudi 5 avril 2007 par Notre Voie

Deux gendarmes et neuf civils croupissent depuis quelque temps au Camp pénal de Bouaké parce qu'ils sont considérés par les Forces Nouvelles comme des espions à la solde du président Laurent Gbagbo. C'est grâce à l'emprisonnement de M. Djédjé Jean Gervais, qui a joint ses parents, que ces individus ont été découverts dans une cellule spéciale du Camp pénal. M. Djédjé Jean Gervais a fait savoir qu'il est arrivé à Bouaké, à l'invitation de ses amis du Lycée professionnel d'Odienné pour déposer une demande d'emploi à l'usine Trituraf dans le mois de février 2007. Selon lui, après avoir déposé sa demande, au moment où il était en train de faire des achats, il fut interpellé par les Forces Nouvelles pour un contrôle d'identité. Pendant le contrôle, les FN découvrent qu'il est originaire de la sous-préfecture de Bayota et est né à Balayo. Immédiatement, selon lui, le portable qu'il tenait lui a été arraché et les FN se sont mis à consulter le répertoire. Malheureusement pour lui, le numéro portable du directeur de protocole d'Etat, M. Allou Wayou Eugène, a été découvert. Immédiatement, selon toujours ses propos, il a été conduit dans un commissariat où il a passé 12 jours, avant d'être déféré au Camp pénal. Ensuite, il a été conduit dans une cellule spéciale où étaient incarcérés 10 individus, dont deux gendarmes.
Voici la liste des détenus considérés comme des espions : Djédjé Jean Gervais, Djiré Moussa (gendarme), Bamba (gendarme), Sindé Maurice, Yao Konan Daniel, Gnemana Yves, Gueu Patrice, Wéhi Michael, Zon Zona Massa Georges, Lohourignon Carlos et Dahin Clément.


Jean Goudalé

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