jeudi 5 avril 2007 par Notre Voie

Nous félicitons le président Laurent Gbagbo pour avoir eu l'idée du dialogue direct. Nous lui disons également merci pour avoir nommé le Premier ministre Soro Guillaume, le chef des Forces Nouvelles (ex-rébellion armée). Nous souhaitons plein succès à la paire Gbagbo-Soro et au gouvernement?. C'est par ces propos que N'Guessan B. Célestin dit Boudous, président de l'Association des jeunes Baoulé de tous les départements du Grand Centre, a conclu la conférence de presse qu'il a animée, samedi dernier, à Cocody.
Selon N'Guessan B. Célestin, entouré pour la circonstance d'un des fils du roi des Baoulé de Bouaké et de Jean-Claude Kouassi, SG de l'Union des jeunes Baoulé, cette rencontre avec la presse visait à soutenir le chef de l'Etat et à dénoncer l'instrumentalisation du tribalisme comme arme politique par certains cadres baoulé. Notamment l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny dont les partisans ont organisé, le samedi 24 mars 2007, une manifestation pour exiger son maintien vaille que vaille au poste de Premier ministre. Il faut signaler que l'objet de cette manifestation qui s'est déroulée à Yamoussoukro, selon les organisateurs, était de soutenir la résolution 1721 de l'ONU et par conséquent, opposer un désaveu à l'accord de paix de Ouagadougou. Chaque citoyen est libre de penser ce qu'il veut. Nous sommes en démocratie. Mais ce qui a intrigué plus d'un, face à cette manifestation, c'est le côté tribaliste. Une frange de la population baoulé de la localité a été convoyée au lieu de la manifestation?, soutient le président de l'Union des jeunes Baoulé. Avant de condamner cette pratique : Nous estimons que si chaque entité a droit à la parole, elle se doit de se garder d'utiliser la fibre tribale, car cela risque de porter un grand coup à la cohésion sociale que nous appelons de tous nos v?ux. La Côte d'Ivoire ne doit pas être prise en otage par quelque individu que ce soit pour une histoire de poste. Une histoire de poste ne doit pas nous amener vers des dérives tribales, à des appels au soulèvement des populations. Les populations qu'on a appelé au soulèvement n'ont bénéficié d'aucun secours de ceux-là mêmes qui remuent le sable tribal pour les conduire à se révolter contre un Ivoirien (le président Gbagbo, ndlr) qui, depuis son ascension à la plus haute fonction de l'Etat, réalise des projets de développement dans le Grand Centre (transfert effectif de la capitale politique à Yamoussoukro, érection des localités baoulé en communes, sous-préfectures et préfectures, électrification des villages. Nous demandons particulièrement à nos parents baoulé de ne point prêter oreille à la division, au tribalisme qui constitue un frein au développement de toute nation?.




Allan Aliali

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