La Mutuelle générale des fonctionnaires de l'Etat (MUGEFCI) vit une situation depuis quelques jours, qui ressemble fort bien à " un cafouillage ", selon le Collectif des syndicats et associations membres de l'assemblée générale de cette structure.
Le président Me Dakoury Roger, qu'entouraient pour la circonstance, Sea Marcel, Boa Sapim, N'dri Benjamin et Gbalou Nicaise, responsables syndicaux, a fait un point de presse hier au district d'Abidjan pour donner les raisons de ce sentiment. Ces leaders syndicaux partent du constat selon lequel la structure est sans directeur général depuis vendredi dernier, à la suite d'une passation des charges ratée, entre le directeur intérimaire sortant Gozé Tapé Achille et Traoré Dohia, un autre intérimaire. Pour empêcher cette passation, des personnes non identifiées s'étaient introduites dans la structure, selon eux, et avaient molesté le personnel.
Pour Me Dakoury et ses camarades, le responsable de ce " cafouillage " est bien le doyen Adiko Niamkey, nommé président du conseil d'administration au décès de Begnana Bogui, le 18 octobre 2006. Au lieu d'assurer une transition de ce conseil dont le terme se situe selon eux, au 17 avril, le doyen Adiko " s'est subitement senti apte à diriger une mutuelle appartenant à des dizaines de milliers de fonctionnaires et agents de l'Etat ", alors qu'à l'UGTCI, il " avait passé la main pour des raisons liées principalement à son grand âge ". Depuis, il a " ouvert un bal ", en limogeant le directeur général Yao Touré Albert et en confiant l'intérim à l'un de ses conseillers, en la personne de Gozé Tapé, pour ensuite choisir à nouveau un autre intérimaire.
Marcelline Gneproust