mercredi 4 avril 2007 par Notre Voie

Arraché à la section Siens brutalement le dimanche 25/02/07, Nango Kangah, Conseil économique et social, trésorier principal et également directeur, départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo, repose à jamais à Agnibilékrou la terre qui l'a vu naître en 1958. Il y a été inhumé le samedi 31 mars 2007 au cimetière municipal en présence de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, Lia Bi Douayoua, Laurent Akoun, Martin Sokouri Bohui, Assoa Adou, Ettien Amoikon, Brou Adou Kpagn, Maurice Lohourignon, etc Au cours des oraisons funèbres, personne n'a pu retenir ses larmes tellement l'émotion était grande. Les pochettes et les mouchoirs sortaient de partout pour cacher les visages. Il était 11h30 lorsque Laurent Akoun, au nom du FPI, a rendu un vibrant hommage à Nango Kangah.
Selon lui, celui que le peuple du Djuablin et le FPI pleurent aujourd'hui a été constant dans la lutte contre les abus, les excès, les injustices. Car, par sa foi en la Refondation, il invitait à la réflexion sur les trois aspirations qui fondent le socialisme, à savoir l'avènement de la République sociale, la maîtrise de l'avenir collectif et l'humanisation de la société. Il a fait également savoir aux populations que Honoré Nango Kangah était un homme de c?ur et de générosité. C'est pourquoi le Seigneur saura lui réserver à ses côtés la place qu'il mérite. Aussi a-t-il indiqué, Nango Kangah a mené un combat noble et courageux pour que la Côte d'Ivoire soit plus juste ; pour qu'il y règne moins de brutalité sociale. Et ce, pour que la richesse que l'effort collectif produit soit plus équitablement répartie. Il a révélé que le défunt a rejoint le FPI en 1998 alors qu'il avait 26 ans. Il a été l'artisan qui a implanté les structures du FPI à Bouaké, Séguéla et Massala. Il a également été candidat par deux fois aux élections législatives et municipales mais il n'y a pas été élu. Mais ses candidatures préparaient les victoires des années 2000. Et c'est en ce moment que Dieu l'a rappelé auprès de lui le dimanche 25 février dernier. Adieu Honoré Nango Kangah. Adieu le combattant. Que la terre de tes ancêtres te soit légère et que Dieu t'accueille dans son royaume?, a-t-il conclu dans une voix presque inaudible. M. Affro, le porte-parole des cadres du Djuablin, a maudit ce jour du dimanche 25 février 2007 où la mort a brutalement arraché la vie à Nango Kangah. Il a, en outre, demandé à Dieu de lui réserver un bon accueil auprès de Lui. A la suite des oraisons funèbres , une messe de requiem a été dite à la cathédrale de ladite ville. Le prêtre, dans son homélie, a demandé à Dieu d'accepter Nango Kanga dans son royaume. C'est aux environs de 14h que le convoi funèbre a rallié le cimetière municipal. Pendant ce moment de séparation, Laurent Akoun, Christine Konan, Maurice Lohourignon, Secré Richard, Komoé Augustin, Affi N'Guessan, Lia Bi Douayoua, Martin Sokouri Bohui, Ettien Amoikon, Moutard Kouadio, Bamba Yacouba, etc n'ont pu retenir leurs larmes. Par ailleurs, le vendredi 30 mars 2007, l'on a eu droit, de 20h à minuit, à une veillée religieuse et, de minuit à l'aube, à celle traditionnelle.
Le couple présidentiel a offert la somme de 10 millions CFA à la famille éplorée ; le FPI a également offert plus de 6 millions FCFA à cette famille. Et M. Moutard Kouadio et Bamba Yacouba, au nom du Cojep, ont offert la somme de 10000 FCFA à la famille éplorée. Adieu combattant!


Jean Goudalé

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