Le syndicat national des agents des organes des secteurs public et para-public de l'information (SYNINFO) se sont réunis le mercredi 15 mars dernier en assemblée générale, à l'espace RFK de la RTI. Convoquée à l'initiative du secrétaire général, cette AG a présenté un sombre tableau des conditions de travail des agents de la RTI. Il s'agit pêle-mêle de la dégradation du cadre de travail et de vie, du manque de sécurité sur les lieux de travail, des mutations fantaisistes et arbitraires des travailleurs, de l'absence de politique socialeToute chose qui "tue" la motivation des employés. C'est pourquoi, l'assemblée générale a donné son feu vert au bureau du SYNINFO, présidé par Julien N'guessan, afin d'avoir des logements décents et de bénéficier d'actions sociales. Au cours de cette AG, le SYNINFO a réaffirmé " son attitude neutraliste vis-à-vis des différents partis politiques ". Se penchant sur le fonctionnement de la RTI, l'AG a appelé au bannissement " du mépris, de la délation et du dénigrement systématique ". Tout en s'indignant devant le " mépris affiché par certains directeurs dans les prises de décisions qui engagent les intérêts socioprofessionnels des agents. Le SYNINFO a également, au cours de son AG, déploré " l'arrêt brutal d'interventions des correspondants de l'AIP sur les antennes de la RTI " et souhaité par la même occasion " la reprise de cette collaboration dans un meilleur délai "
Cependant, malgré sa dose de courage, le SYNINFO est convaincu qu'aucun syndicat ne peut fonctionner sans argent. C'est la raison pour laquelle, l'AG a invité les sympathisants et les militants à s'acquitter de leur droit d'adhésion. D'autant plus que " la force d'une organisation syndicale repose sur sa capacité financière ". Face à tant d'amateurisme auquel le personnel de la RTI est confronté, l'AG du SYNINFO " recommande à l'Etat de Côte d'Ivoire l'élaboration d'une convention collective de l'audiovisuel pour sortir les organes des secteurs public et parapublic de la communication des statuts hybrides dans lesquels ils sont confinés "
Y. M. A