vendredi 18 décembre 2009 par Le Temps

La Cellule d'analyse des politiques économiques du centre ivoirien de recherche économique et sociale (Capec), a organisé hier à Abidjan, un séminaire de dissémination des résultats de la Recherche. Ce, sur le thème : "La croissance en Côte d'Ivoire, déterminants, financement et impact sur la pauvreté ". A l'ouverture des travaux, le Professeur Aké N'Gbo, directeur de la Capec, a remercié tous ceux qui soutiennent la recherche. "Il n'y a pas de croissance durable sans renforcement des capacités dont la Fondation africaine pour le renforcement des capacités (Acbf). Pour sa part, le ministre d'Etat Bohoun Bouabré, du Plan et du Développement, a rendu un hommage à tous les chercheurs. La Capec fait notre fierté dans la recherche et les études de haut niveau à finalités pratiques, a-t-il dit. Mais aussi et surtout parce qu'elle compte en son sein, une expertise avérée. Il faut avoir confiance en nos structures de recherche. On n'a pas besoin d'aller chercher ailleurs l'expertise que nous avons ou que nous pouvons trouver sur place, a dit le ministre d'Etat Bouabré. Poursuivant, il a invité les participants à se pencher sur la crise sociopolitique qui peut-être analysée comme un choc exogène. "Et, si la crise sociopolitique peut être analysée comme un choc exogène, l'analyste doit s'attarder sur la fragilité de l'économie, sa trop grande exposition aux chocs, notamment les chocs exogènes. Il apparaît impérieux que des réflexions convergent de plus en plus vers de nouveaux paradigmes qui mettent en relief les déterminants de la croissance économique. Nous devrions être en mesure de répondre aux différentes interrogations qui s'imposent à nous. Il nous faut repenser la politique de financement de la croissance dans notre pays, a proposé le ministre d'Etat, Paul Antoine Bouabré.

Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr

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