vendredi 18 décembre 2009 par Le Nouveau Réveil

Les enseignants du secondaire général et technique ont organisé, hier, une journée dite de solidarité en soutien à leurs 4 camarades en prison depuis la grève lancée par le mouvement des syndicats de l`enseignement secondaire et technique. Cette journée a coïncidé avec le procès de ces détenus à qui il est reproché les délits de trouble à l`ordre public, violence et voie de fait. Elle a été marquée par la condamnation à six mois avec sursis des prévenus. En plus de la libération des camarades détenus qu`ils réclamaient, les enseignants ont demandé le reversement des salaires des 1200 secrétaires généraux suspendus, pour fait de grève et dont instruction ferme avait été donnée pour que ceux-ci recouvrent leur solde et enfin dénoncé la-non mise en place du comité technique, devant statuer sur les effets financiers dus aux bonifications indiciaires. Le tribunal, après avoir délibéré conformément à la loi, a reconnu les prévenus coupables des faits à eux reprochés les a condamnés à 6 mois d`emprisonnement assorti de sursis. Le porte-parole du mouvement, Soro Mamadou que nous avons joint au téléphone, hier, s`est dit satisfait de la libération de ses camarades. Cependant, ils attendent une issue heureuse des deux autres points de revendications ayant occasionné cette journée dite journée de solidarité. Le mouvement qui se reserve le droit d`appeler à un autre mouvement de grève, attend aussi que le gouvernement respecte ses engagements en faisant preuve de bonne foi. Toutefois, il appelle la première dame, l`initiatrice du dialogue, à faire pression afin que les propositions contenues dans l`accord signé par les différentes parties soient respectées dans son intégralité. La " libération " des enseignants incarcérés devrait faire l`objet d`une mesure exceptionnelle. Malheureusement, ce n`est pas encore le cas. Puisque l`épée de Damoclès, avec cette "libération" avec sursis, plane toujours sur la tête des 4 enseignants condamnés que sont Bamba Adama, Essis Latme, Yéo Mamadou, Adou Yapo Cyprien. Il faut aussi souligner que la marche de protestation a été suivie dans plusieurs villes de l`intérieur où les enseignants comme un seul homme, ont quitté les classes pour la rue afin d`exiger le respect des engagements pris par la première dame.

JP

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