Le prestige de l'histoire était une émission de la télévision ivoirienne, il y a 24 ans. Le 7 février 1985 Prestige de l'histoire recevait Alpha Oumar Konaré, ministre de la jeunesse et des Sports du Mali, mais plus particulièrement en sa qualité de docteur en lettres et archéologue africain. Le 7 février 1985, le Main Alpha Omar Konaré a parlé de la bataille des français, face à la forteresse militaire de Sikasso. Excellent ?'contenu'' Alpha Omar Konaré a offert aux téléspectateurs ivoiriens sa propre réflexion, sur la percée du colonialisme au Mali. Et toute l'histoire de l'arrivée des français au Mali, a tourné autour de la bataille de Sikasso n'était pas nouvelle. Seulement dans la littérature africaine, concernant le Mali, l'on a parlé peu du légendaire guerrier ?'Sikassoka'' Bâ Bemba, personnage central de la bataille de Sikasso. De ce point de vue, Alpha Omar Konaré, a longuement communiqué à Prestige de l'histoire'' la culture de résistance du peuple Malien, dont l'expérience historique reste un modèle de société pour l'Afrique occidentale. Et c'est pourquoi, l'archéologue africain a dit à Prestige de l'histoire que le premier président du Mali Mobio Keïta, refusa, une base de l'armée française à Bamako. Excellent parleur Alpha Omar Konaré a parlé de la bataille des français à Sikasso comme si c'était hier. Sa grande maîtrise de l'histoire, a fait dire aux téléspectateurs de l'émission Prestige de l'histoire que le Mali était un peuple accompli. Sikasso, Alpha Omar Konaré en parlera trop à Prestige de l'histoire . Parce que Sikasso est difficilement enseigné dans les universités dans les historiques d'Afrique. Et personne, sur le terrain des recherches historiques de l'Afrique occidentale ne parle aisément de l'histoire de Sikasso. Au fur et à mesure que l'émission prestige de l'histoire tirait à sa fin, le c?ur de Alpha Omar Konaré vibrait pour l'authenticité de l'histoire de Sikasso. Et l'émission s'achèvera sur les impressions d'Alpha Omar Konaré, où l'archéologue malien accrochait la beauté de ses propres images sur le petit écran ivoirien.
Par Ben Ismaël